Le département d’Issia compte encore de nombreux “sans-papiers”. A la date du 4 mars, il a été recensé 3.822 personnes qui ne peuvent pas se faire enrôler, faute d’extrait d’acte de naissance ou de jugement supplétif. C’est le bilan partiel de l’enrôlement et de l’identification dans le département d’Issia, fait par la direction départementale de campagne (DDC) du candidat Laurent Gbagbo, le samedi 7 mars, à la salle des Fêtes de la ville. On note toutefois qu’à la même date du 4 mars, 75.588 personnes enrôlées dans les 193 centres ouverts dans le département sur 213 prévus.
Au nom du ministre Bohoun Bouabré, par ailleurs DDC d’Issia, ce sont les directeurs locaux de campagne (DLC), le député Charles Guipié Yoro, le maire Mme Adèle Mazo Dédi Tapé et Modeste Lago, chargé de la logistique, qui ont dirigé cette réunion à laquelle ont été conviés les responsables des structures de base du Front populaire ivoirien (FPI au pouvoir).
Le bilan partiel détaillé a été fait pour chaque sous-préfecture que compte le département. Il est ressorti que pour la commune et la sous-préfecture d’Issia, ce sont respectivement 26.574 et 15.028 personnes qui ont pu se faire enrôler. A Saïoua commune et sous-préfecture, ce sont au total 20.123 enrôlés qui ont été déclarés. Quand Boguédia et Iboguhé ont eu 13.858 enrôlés. Les responsables des structures du FPI ont indiqué le nombre de centres fermés et ceux qui restent ouverts pour la suite de l’opération.
Comparé aux données de 2000, les chiffres présentés au bilan partiel sont inférieurs. La preuve, en 2000, il a été recensé 83.761 dans tout le département. Parlant des efforts faits pour faire établir des extraits de naissance à ceux qui avaient des difficultés financières, on a retenu que 260 extraits attendent des timbres pour être remis. Les deux élus et Modeste Lago, ont donné l’assurance que le ministre Bohoun Bouabré qui ne veut pas rater cette opération, donnera une suite favorable et fera des pieds et des mains pour que tous les potentiels électeurs disposent de leurs papiers. Pour le maire Adèle Dédi Tapé, il reste encore un fort taux de la population qui doit être pris en compte. “Si on capitalise les efforts qui ont été faits, on a énormément investi dans cette opération. Mais du fait de notre division, on en est encore là. Que la paix revienne entre nous”, a-t-elle souhaité.
Allant dans le même sens, le député Charles Guipié a déploré la divergence dans les actions menées dans le département. Ce qui, à l’en croire, n’arrange pas le travail pour lequel ils sont tous à la tâche. “Par un sursaut d’orgueil, envahissons tous les lieux pour faire enrôler nos parents”, a-t-il exhorté. Modeste Lago a pour sa part reconnu la qualité du travail réalisé par les équipes déployées par le ministre Bohoun Bouabré.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
Au nom du ministre Bohoun Bouabré, par ailleurs DDC d’Issia, ce sont les directeurs locaux de campagne (DLC), le député Charles Guipié Yoro, le maire Mme Adèle Mazo Dédi Tapé et Modeste Lago, chargé de la logistique, qui ont dirigé cette réunion à laquelle ont été conviés les responsables des structures de base du Front populaire ivoirien (FPI au pouvoir).
Le bilan partiel détaillé a été fait pour chaque sous-préfecture que compte le département. Il est ressorti que pour la commune et la sous-préfecture d’Issia, ce sont respectivement 26.574 et 15.028 personnes qui ont pu se faire enrôler. A Saïoua commune et sous-préfecture, ce sont au total 20.123 enrôlés qui ont été déclarés. Quand Boguédia et Iboguhé ont eu 13.858 enrôlés. Les responsables des structures du FPI ont indiqué le nombre de centres fermés et ceux qui restent ouverts pour la suite de l’opération.
Comparé aux données de 2000, les chiffres présentés au bilan partiel sont inférieurs. La preuve, en 2000, il a été recensé 83.761 dans tout le département. Parlant des efforts faits pour faire établir des extraits de naissance à ceux qui avaient des difficultés financières, on a retenu que 260 extraits attendent des timbres pour être remis. Les deux élus et Modeste Lago, ont donné l’assurance que le ministre Bohoun Bouabré qui ne veut pas rater cette opération, donnera une suite favorable et fera des pieds et des mains pour que tous les potentiels électeurs disposent de leurs papiers. Pour le maire Adèle Dédi Tapé, il reste encore un fort taux de la population qui doit être pris en compte. “Si on capitalise les efforts qui ont été faits, on a énormément investi dans cette opération. Mais du fait de notre division, on en est encore là. Que la paix revienne entre nous”, a-t-elle souhaité.
Allant dans le même sens, le député Charles Guipié a déploré la divergence dans les actions menées dans le département. Ce qui, à l’en croire, n’arrange pas le travail pour lequel ils sont tous à la tâche. “Par un sursaut d’orgueil, envahissons tous les lieux pour faire enrôler nos parents”, a-t-il exhorté. Modeste Lago a pour sa part reconnu la qualité du travail réalisé par les équipes déployées par le ministre Bohoun Bouabré.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr