“J’ai de la douleur au doigt à force de signer les papiers. Malgré les efforts des élus, il reste encore des sans-papiers. Les Ivoiriens sont de gros sans-papiers”, a fait remarquer M. Pascal N’Guessan Duenguet Kouacou, sous-préfet d’Issia, approché pour savoir où on en est avec la reconstitution des registres d’état civil dans le département. A propos, il a indiqué que le projet a débuté avant de souligner que 136 dossiers ont été traités. Sur ce nombre, a-t-il poursuivi, 72 ont été acceptés et 4 ont été refusés dont trois pour avoir falsifié sa signature et faux témoignages. “Des gens ont imité ma signature. Je milite pour la crédibilité de l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais je m’abstiens d’engager des poursuites judiciaires pour mon principe de vie, mais je rejette ces dossiers”, s’est-il expliqué. Avant de relever que sur les dossiers traités, nombreux disposent des cartes d’identité jaunes, des attestations d’identité et des permis de conduire. Au dire de l’administrateur, il y a un réel engouement autour du projet de la reconstitution des registres d’état-civil.
Interrogé sur ses absences répétées qui font que beaucoup de personnes ne peuvent vite avoir leurs extraits de naissance, N’Guessan Kouacou s’est défendu : “Nous sommes submergés et je suis toujours là pour signer les papiers. La preuve, vous m’avez trouvé en place alors que je n’avais pas de rendez-vous avec vous. Celui qui n’a pas encore ses papiers, doit avoir un problème, sinon je suis en place et je n’ai rien à cacher.”
B.K
Interrogé sur ses absences répétées qui font que beaucoup de personnes ne peuvent vite avoir leurs extraits de naissance, N’Guessan Kouacou s’est défendu : “Nous sommes submergés et je suis toujours là pour signer les papiers. La preuve, vous m’avez trouvé en place alors que je n’avais pas de rendez-vous avec vous. Celui qui n’a pas encore ses papiers, doit avoir un problème, sinon je suis en place et je n’ai rien à cacher.”
B.K