Certains agents de Sagem sécurité, travaillant en qualité d’opérateurs valises ont, depuis le 7 mars dernier, cessé toute activité liée aux opérations d’identification de la population et de recensement électoral à Yamoussoukro, principalement dans les villages de la sous-préfecture. Ils réclament le paiement de plusieurs mois d’arriérés de salaire et exigent la signature de contrats au profit de leurs collègues nouvellement recrutés. Pour mieux se faire entendre de leurs responsables, ces agents ont confisqué une quarantaine de valises biométriques qui leur servent de matériel de travail. Cette situation, selon M. Boni Octave, président du bureau régional de la Commission électorale indépendante (Cei), n’affectera pas, pour autant, les opérations d’identification et de recensement électoral dans le département.
Rencontré à la «maison jaune», sise au quartier Habitat, M. Kouakou Jules, porte-parole des grévistes, s’est voulu intransigeant face au silence de leurs responsables: «Nous avons avec nous une quarantaine de valises qui contiennent des données importantes… Nous ne les céderons qu’à la satisfaction totale de nos doléances», a-t-il fait remarquer. Avant d’interpeller les responsables de la Cei. Ce cri de cœur n’est pas tombé dans l’oreille de sourds. «Nous oeuvrons pour notre part à la résolution de ce problème afin que la paix revienne et que les agents puissent entrer en possessions de leurs dûs…», a affirmé M. Boni Octave. Qui rassure: «Cela n’a aucune incidence sur notre travail à la Cei, puisque nous avons bouclé les opérations».
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
Rencontré à la «maison jaune», sise au quartier Habitat, M. Kouakou Jules, porte-parole des grévistes, s’est voulu intransigeant face au silence de leurs responsables: «Nous avons avec nous une quarantaine de valises qui contiennent des données importantes… Nous ne les céderons qu’à la satisfaction totale de nos doléances», a-t-il fait remarquer. Avant d’interpeller les responsables de la Cei. Ce cri de cœur n’est pas tombé dans l’oreille de sourds. «Nous oeuvrons pour notre part à la résolution de ce problème afin que la paix revienne et que les agents puissent entrer en possessions de leurs dûs…», a affirmé M. Boni Octave. Qui rassure: «Cela n’a aucune incidence sur notre travail à la Cei, puisque nous avons bouclé les opérations».
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional