Le Tribunal correctionnel d’Abengourou en son audience du 4 mars a infligé une peine complémentaire de 5 ans de prison ferme à Sémaho Séraphin dit Aimé alias Dain, 22 ans ; Kouadio Kouassi Etienne, 43 ans; Kambou Sansan, 18 ans; Ouattara Fousseni, 35 ans; Kambiré Olo, 23 ans, Kouadio Toussaint Marius, 21 ans ; N’gouandi Kouamé, 29 ans, tous Ivoiriens,; Yacouba Diallo, 44 ans, Malien; Nikièma Souleymane, 28 ans ; Noumou Kalifa, 27 ans, tous deux Burkinabè ; Mokeka Fabrice et Traoré Mamadou . Ces derniers s’étaient évadés le dimanche 22 février dernier de la Maison d’arrêt et de correction d’Abengourou (MACA). Certains ont été pris sur les axes Brindoukro - Abronomoué, Sankadiokro - Manzanouan, Osséïkro -Niablé. La plupart d’entre eux sont de redoutables gangsters condamnés à des peines de 24 mois, 5 ans ou 20 ans pour vol en réunion de nuit par effraction avec violence Aussi, les autorités judiciaires ont-elles souhaité que cette audience se déroule sous haute surveillance des forces de défense et de sécurité. Toutes les issues étaient sous le contrôle des éléments de la gendarmerie venus en grand nombre. Les déserteurs ont reconnu à la barre que leur évasion avait été planifiée auparavant. La première tentative qui devait avoir lieu le 14 février a été annulée par respect pour le garde Djané. “On devait partir le 14 février 2009. Mais nous avons constaté que le garde Djané était de service. Il est tellement courtois envers nous, que nous n’avons pas voulu lui créer des problèmes. En plus de cela, l’un des nôtres avait informé les gardes de ce qui devait se passer. C’est ainsi que les gardes ont organisé une perquisition dans toutes les cellules. En ce qui concerne le coup du 29 février, il a été préparé autour de 5h du matin par Touré Ben et Kangabéga, au moment de la prière de l’aube ; une heure à laquelle nous faisons beaucoup de bruit“, ont-ils révélé.
Quatre-vingt-six autres courent encore; parmi lesquels Diarassouba Amadou, Kambou Sié, Touré Ben Issouf Karim Dao et le plus dangereux, Kangabéga.
A la barre où ils ont comparu comme de simple témoins, Mian Assoumou, Messou Konan Bosco, Ipoté Téo Jean, Kimou Assi Justin et autres ont exprimé leurs doléances, à savoir le manque d’armes automatiques et de kalachs au sein de la prison. Maître Koutou Thomas, substitut du procureur, a d’abord exprimé sa profonde gratitude aux éléments de la gendarmerie nationale pour leur promptitude et leur courage qui ont permis non seulement de maintenir l’ordre, mais aussi de mettre la main sur 12 déserteurs. Il a ensuite indiqué que les faits d’évasion sont extrêmement graves; car il constate que la plupart des caïds incarcérés sont dans la nature et vont certainement troubler la quiétude des populations. C’est pourquoi il a requis 10 ans de prison ferme pour chacun des repris. Le président Fadika Amara a souhaité qu’il n’y ait plus d’évasion à la MACA, avant de les condamner à la peine susmentionnée.
Souri Koné
Correspondant régional
Quatre-vingt-six autres courent encore; parmi lesquels Diarassouba Amadou, Kambou Sié, Touré Ben Issouf Karim Dao et le plus dangereux, Kangabéga.
A la barre où ils ont comparu comme de simple témoins, Mian Assoumou, Messou Konan Bosco, Ipoté Téo Jean, Kimou Assi Justin et autres ont exprimé leurs doléances, à savoir le manque d’armes automatiques et de kalachs au sein de la prison. Maître Koutou Thomas, substitut du procureur, a d’abord exprimé sa profonde gratitude aux éléments de la gendarmerie nationale pour leur promptitude et leur courage qui ont permis non seulement de maintenir l’ordre, mais aussi de mettre la main sur 12 déserteurs. Il a ensuite indiqué que les faits d’évasion sont extrêmement graves; car il constate que la plupart des caïds incarcérés sont dans la nature et vont certainement troubler la quiétude des populations. C’est pourquoi il a requis 10 ans de prison ferme pour chacun des repris. Le président Fadika Amara a souhaité qu’il n’y ait plus d’évasion à la MACA, avant de les condamner à la peine susmentionnée.
Souri Koné
Correspondant régional