Suite à la destruction des plantations de cacaoyers appartenant aux planteurs baoulé et d'hévéas de Toualy Blé, opérateur économique à Tahiraguhé dans le campement de Bolouguhé, 7 planteurs baoulé sont en prison depuis le 11 février 2008. Il s'agit de MM. Mathieu Kouadio Gbangban, de Mme Béatrice Koa Etien, Jean Jacques M'bra N'guessan, M. Koa N'goran, Honoré M'bra Koffi, Honoré Kouadio Koffi et Olivier Yao Kouakou. Ils sont accusés d'avoir détruit 15000 pieds de pépinière d'hévéa appartenant à Jean Marie Toualy Blé, opérateur économique basé en France. Selon les mis en cause, Jean Marie Toualy Blé a abattu et incendié leurs plantations de cacaoyers en vue d'y cultiver, trois mille hectares d'hévéa. Pour réaliser son projet, affirment-ils devant le juge d'instruction, Toualy et ses manœuvres ont détruit la plantation de Mme Béatrice Koa Etien, le 7 février dernier. ils ont, ont-il reconnu, riposté le lendemain en détruisant les pépinières d'hévéa de M. Toualy. “Depuis 2006, nos plantations de cacaoyers, nos bananeraies et autres cultures sont détruites par M. Toualy Blé contre qui nous avons porté plainte à plusieurs reprises au tribunal de Daloa et chez le sous-préfet central de Daloa. Malheureusement, nos problèmes n'ont pas été résolus”, ont-ils déclaré dans leur plainte adressée au tribunal de Daloa. Quant à M. Jean Marie Toualy Blé, il nie avoir mandaté ses manœuvres pour détruitre les plantations des baoulé. Néanmoins il affirme avoir demandé aux planteurs de lui céder leurs plantations en vue d'y réaliser trois mille hectares d'hévéa et qu'il est prêt à leur verser des dommages et intérêts.
Les quatre manœuvres de Toualy cités par les planteurs sont aussi en prison. Les planteurs baoulé, wan, wê, burkinabé et senoufo réunis en une assemblée de concertation à Bolouguhé le 11 février dernier, demandent l'intervention du président de la République pour libérer leurs parents qui ont payé les portions de terre que Toualy, disent-ils, veut leur arracher de force.
Eustache Gooré Bieustachegoorebi@yahoo.fr
Les quatre manœuvres de Toualy cités par les planteurs sont aussi en prison. Les planteurs baoulé, wan, wê, burkinabé et senoufo réunis en une assemblée de concertation à Bolouguhé le 11 février dernier, demandent l'intervention du président de la République pour libérer leurs parents qui ont payé les portions de terre que Toualy, disent-ils, veut leur arracher de force.
Eustache Gooré Bieustachegoorebi@yahoo.fr
