Le Chef de l’Etat rencontre les enseignants grévistes, au Palais présidentiel, dans la perspective de trouver une issue à leurs revendications.
Le Président de la République reçoit cet après-midi les enseignants du secondaire général technique et professionnel de Côte d’Ivoire, regroupés dans un mouvement des syndicats de ce degré d’enseignement (Synesci, Solidarité, synafetpci, Cesci). Ces derniers, entrés à nouveau en grève, depuis le 2 mars dernier, après les mouvements de novembre 2008 initié par le Cesci seul et janvier 2009 engagé par le mouvement des syndicats, ont durci leur position. Ce, depuis la déclaration faite dans les médias par le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye , soutenu pour la circonstance, par ses collègues de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle .
Cette déclaration non seulement invitait les grévistes à la reprise, mais elle faisait également le rappel des actions menées par le gouvernement depuis 2001, en direction des enseignants, aux fins d’améliorer leur situation. Lesquelles actions concernent, selon le ministre, le « re décrochage » des salaires, l’extension de l’indemnité de logement aux enseignants du primaire, depuis mars 2007, quelle que soit leur zone d’exercice, la signature du décret portant profil de carrière du primaire et du secondaire, le 31 décembre 2007, par le Président de la République, la signature de l’arrêté n° 94-82 portant disposition transitoire de ce décret.
De plus, le professeur Oulaye précise que « pour les enseignants du secondaire, alors qu’ils devaient passer un concours de promotion, ceux-ci ont été reclassés à titre exceptionnel et de manière systématique dans les nouveaux emplois avec des grades supérieurs, emportant des conséquences pécuniaires ». Il reste que les points en suspens devraient faire l’objet de discussions antérieures, au mois de mars 2009 notamment.
Pourquoi alors, face à toute cette démarche, les syndicats concernés estiment que « la seule alternative qui reste aux enseignantes et enseignants de Côte d’Ivoire, c’est de continuer la lutte avec encore plus de détermination » ? Les moyens de leur lutte étant « la rétention illimitée des notes, l’arrêt de travail jusqu’à obtention du décret. »
Dans une adresse à leurs condisciples, le mouvement des syndicats affirme, entre autres, qu’à ce jour, « aucun consensus n’a été obtenu sur une quelconque grille indiciaire concernant les enseignants du secondaire ». Dans un autre document, ils indiquent comme autre motif de la grève illimitée décrétée, la mesure de suspension des salaires de février dernier de 10.000 enseignants « craie en main », pour fait de grève.
Face à cette situation qui perdure au détriment des élèves, le Président de la République semble encore une fois être le dernier recours.
Josette Barry
Le Président de la République reçoit cet après-midi les enseignants du secondaire général technique et professionnel de Côte d’Ivoire, regroupés dans un mouvement des syndicats de ce degré d’enseignement (Synesci, Solidarité, synafetpci, Cesci). Ces derniers, entrés à nouveau en grève, depuis le 2 mars dernier, après les mouvements de novembre 2008 initié par le Cesci seul et janvier 2009 engagé par le mouvement des syndicats, ont durci leur position. Ce, depuis la déclaration faite dans les médias par le ministre de la Fonction publique et de l’Emploi, le professeur Hubert Oulaye , soutenu pour la circonstance, par ses collègues de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle .
Cette déclaration non seulement invitait les grévistes à la reprise, mais elle faisait également le rappel des actions menées par le gouvernement depuis 2001, en direction des enseignants, aux fins d’améliorer leur situation. Lesquelles actions concernent, selon le ministre, le « re décrochage » des salaires, l’extension de l’indemnité de logement aux enseignants du primaire, depuis mars 2007, quelle que soit leur zone d’exercice, la signature du décret portant profil de carrière du primaire et du secondaire, le 31 décembre 2007, par le Président de la République, la signature de l’arrêté n° 94-82 portant disposition transitoire de ce décret.
De plus, le professeur Oulaye précise que « pour les enseignants du secondaire, alors qu’ils devaient passer un concours de promotion, ceux-ci ont été reclassés à titre exceptionnel et de manière systématique dans les nouveaux emplois avec des grades supérieurs, emportant des conséquences pécuniaires ». Il reste que les points en suspens devraient faire l’objet de discussions antérieures, au mois de mars 2009 notamment.
Pourquoi alors, face à toute cette démarche, les syndicats concernés estiment que « la seule alternative qui reste aux enseignantes et enseignants de Côte d’Ivoire, c’est de continuer la lutte avec encore plus de détermination » ? Les moyens de leur lutte étant « la rétention illimitée des notes, l’arrêt de travail jusqu’à obtention du décret. »
Dans une adresse à leurs condisciples, le mouvement des syndicats affirme, entre autres, qu’à ce jour, « aucun consensus n’a été obtenu sur une quelconque grille indiciaire concernant les enseignants du secondaire ». Dans un autre document, ils indiquent comme autre motif de la grève illimitée décrétée, la mesure de suspension des salaires de février dernier de 10.000 enseignants « craie en main », pour fait de grève.
Face à cette situation qui perdure au détriment des élèves, le Président de la République semble encore une fois être le dernier recours.
Josette Barry