La tension et la fièvre étant tombées, après la rencontre avec le chef de l'Etat, les enseignants grévistes ont promis reprendre les cours le lundi prochain.
La rencontre entre le Président de la République, Sem. Laurent Gbagbo et les 4 syndicats d'enseignants grévistes de l'éducation nationale était beaucoup attendue. Elle a eu lieu hier, au Palais de la Présidence au Plateau. En présence de plus de trois mille enseignants. Pour une rencontre, prévue à 16 heures, déjà les militants des quatre syndicats qui ont accouru nombreux, dont ceux du Synesci tendance Soro Mamadou, avaient pris place à 14 heures 30mn, sous la trentaine de bâches dressées pour la circonstance. Dans une ambiance des grands jours, mais aussi surchauffée du fait de la grande chaleur, les enseignants syndicalistes, attendent avec impatience leur camarade, Laurent Gbagbo. Les associations de parents d'élèves et des membres de la société civile aussi. C'est à 16 heures 30 mn que le Président de la République, a fait son apparition sur l'esplanade du Palais de la Présidence, sous un tonnerre d'applaudissements. 16 heures 35 mn après un bref tour d'honneur, la parole est donnée à M. Soro Mamadou. Moment que ce dernier attendait tant pour s’adresser au chef de l'Etat. Pour poser de vive voix, leurs griefs contre certains membres du gouvernement, en charge du secteur de la formation et de l'Education mais aussi de la Fonction publique. Sans se faire prier, l'homme a vidé son cœur. Avant de charger la tutelle et le ministre de la Fonction publique, il a tenu à féliciter le chef de l'Etat pour son parcours syndicaliste de combattants et son accession à la magistrature suprême de la Côte d'Ivoire. " Monsieur le Président, félicitations pour votre parcours et l'honneur fait à la corporation. Notre dernière rencontre date de 1995 à la bibliothèque nationale quand vous étiez dans l'opposition. 14 ans après, vous êtes le locataire du Palais de la Présidence. Descendez dans l'arène pour discuter avec les syndicats. " Après quoi, il a félicité le Président de la République, pour les nombreux actes posés en faveur des enseignants. Citons entre autres, la mesure de décrochage des enseignants et le décret portant profil de carrière du secteur enseignant et formation. Qui a mis fin à dix ans d'injustice. Sans oublier les nombreux décrets signés mais qui attendent les arrêtés d'application et la date d'entrée en vigueur des effets financiers. "Monsieur le Président, malgré les nombreuses interpellations du ministre de la Fonction publique, nous avons reçu des réponses vagues. Pis, rien ne bouge et nous avons en face, une lourdeur administrative. Beaucoup de décrets ont été signés mais avec peu d'effets financiers. C'est ainsi qu'après la grève de trois jours de janvier et celle de 10 jours du mois de février dernier, les salaires de 10 mille des nôtres sur 11985 enseignants craie en main ont été suspendus. Depuis, les cours sont bloqués ; Ce que les enseignants demandent, c'est la régulation administrative de leur situation, la signature du décret portant sur la grille indiciaire et la date de l'entrée en vigueur de leurs effets financiers.", a martelé M. Soro. Qui n'a pas passé sous silence, les nombreux avantages accordés à certains corps de métiers, dont le personnel de la fonction publique. Sans oublier la répression et les nombreuses arrestations de 229 en tout et qui ont été incarcérés depuis. Sans oublier les affectations arbitraires de certains meneurs En vue décrispation et pour décanter la situation, le porte-parole, des grévistes, a imploré la clémence du chef de l'Etat, pour obtenir la libération de leurs camarades emprisonnés, le reversement des ponctions sur les salaires suspendus et les précomptes opérés pour fait de grèves, le reversement des 17 mois d'arriérés de salaires des enseignants maintenus en poste. Ainsi que la fin des affectations arbitraires des enseignants de la part de Madame le Directeur de Cabinet du ministre de l'Education nationale. " Monsieur le Président de la République, dites le mot qui met l'école ivoirienne sur la voie de la guérison de l'école ivoirienne… Afin de lui permettre d'écrire des pages glorieuses de son histoire. " En bon père de famille, le Président de la République, sur un ton ferme dans un gant de velours, les a invités à reprendre les cours dès le lundi prochain à 7 heures. Puis, il a donné des instructions fermes au ministre de l'Intérieur et de la Fonction publique, pour libérer les grévistes incarcérés et le reversement des ponctions opérées sur la paye des grévistes.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yhoo.fr
La rencontre entre le Président de la République, Sem. Laurent Gbagbo et les 4 syndicats d'enseignants grévistes de l'éducation nationale était beaucoup attendue. Elle a eu lieu hier, au Palais de la Présidence au Plateau. En présence de plus de trois mille enseignants. Pour une rencontre, prévue à 16 heures, déjà les militants des quatre syndicats qui ont accouru nombreux, dont ceux du Synesci tendance Soro Mamadou, avaient pris place à 14 heures 30mn, sous la trentaine de bâches dressées pour la circonstance. Dans une ambiance des grands jours, mais aussi surchauffée du fait de la grande chaleur, les enseignants syndicalistes, attendent avec impatience leur camarade, Laurent Gbagbo. Les associations de parents d'élèves et des membres de la société civile aussi. C'est à 16 heures 30 mn que le Président de la République, a fait son apparition sur l'esplanade du Palais de la Présidence, sous un tonnerre d'applaudissements. 16 heures 35 mn après un bref tour d'honneur, la parole est donnée à M. Soro Mamadou. Moment que ce dernier attendait tant pour s’adresser au chef de l'Etat. Pour poser de vive voix, leurs griefs contre certains membres du gouvernement, en charge du secteur de la formation et de l'Education mais aussi de la Fonction publique. Sans se faire prier, l'homme a vidé son cœur. Avant de charger la tutelle et le ministre de la Fonction publique, il a tenu à féliciter le chef de l'Etat pour son parcours syndicaliste de combattants et son accession à la magistrature suprême de la Côte d'Ivoire. " Monsieur le Président, félicitations pour votre parcours et l'honneur fait à la corporation. Notre dernière rencontre date de 1995 à la bibliothèque nationale quand vous étiez dans l'opposition. 14 ans après, vous êtes le locataire du Palais de la Présidence. Descendez dans l'arène pour discuter avec les syndicats. " Après quoi, il a félicité le Président de la République, pour les nombreux actes posés en faveur des enseignants. Citons entre autres, la mesure de décrochage des enseignants et le décret portant profil de carrière du secteur enseignant et formation. Qui a mis fin à dix ans d'injustice. Sans oublier les nombreux décrets signés mais qui attendent les arrêtés d'application et la date d'entrée en vigueur des effets financiers. "Monsieur le Président, malgré les nombreuses interpellations du ministre de la Fonction publique, nous avons reçu des réponses vagues. Pis, rien ne bouge et nous avons en face, une lourdeur administrative. Beaucoup de décrets ont été signés mais avec peu d'effets financiers. C'est ainsi qu'après la grève de trois jours de janvier et celle de 10 jours du mois de février dernier, les salaires de 10 mille des nôtres sur 11985 enseignants craie en main ont été suspendus. Depuis, les cours sont bloqués ; Ce que les enseignants demandent, c'est la régulation administrative de leur situation, la signature du décret portant sur la grille indiciaire et la date de l'entrée en vigueur de leurs effets financiers.", a martelé M. Soro. Qui n'a pas passé sous silence, les nombreux avantages accordés à certains corps de métiers, dont le personnel de la fonction publique. Sans oublier la répression et les nombreuses arrestations de 229 en tout et qui ont été incarcérés depuis. Sans oublier les affectations arbitraires de certains meneurs En vue décrispation et pour décanter la situation, le porte-parole, des grévistes, a imploré la clémence du chef de l'Etat, pour obtenir la libération de leurs camarades emprisonnés, le reversement des ponctions sur les salaires suspendus et les précomptes opérés pour fait de grèves, le reversement des 17 mois d'arriérés de salaires des enseignants maintenus en poste. Ainsi que la fin des affectations arbitraires des enseignants de la part de Madame le Directeur de Cabinet du ministre de l'Education nationale. " Monsieur le Président de la République, dites le mot qui met l'école ivoirienne sur la voie de la guérison de l'école ivoirienne… Afin de lui permettre d'écrire des pages glorieuses de son histoire. " En bon père de famille, le Président de la République, sur un ton ferme dans un gant de velours, les a invités à reprendre les cours dès le lundi prochain à 7 heures. Puis, il a donné des instructions fermes au ministre de l'Intérieur et de la Fonction publique, pour libérer les grévistes incarcérés et le reversement des ponctions opérées sur la paye des grévistes.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yhoo.fr