Face aux desiderata exprimés par les associations et syndicats sectoriels des créateurs, dans la perspective du renouvellement des instances dirigeantes du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida), le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, tutelle de la structure, a convié les artistes, hier, à une réunion d’échanges, à son cabinet.
Au terme de celle-ci, un mode électoral opératoire consensuel a été arrêté. Il s’agit de celui du vote uninominal par collège corporatiste, à bulletin secret. Et le seul document retenu et donnant droit au vote et à l’accès aux différentes assises, c’est la carte de sociétaire du Burida. Cette décision s’accompagne d’un délai de grâce exceptionnel d’une semaine (du 14 au 21 mars), pour l’enregistrement et la délivrance du précieux document à tous les créateurs pas encore connus des fichiers du Burida. En l’occurrence les nouveaux collèges intégrant le Bureau, tels que les publicitaires, éditeurs, mannequins. Au-delà de ce deadline, affirme le ministre, l’administrateur du Burida, Armand Obou, et ses équipes ne devraient plus compter comme potentiels électeurs, les éventuels créateurs d’œuvres de l’esprit venant y faire enregistrer leurs œuvres.
La désignation des représentants des collèges qui devait débuter, le 12 mars, bute encore sur certaines subtilités non encore élucidées pour tous. Il en est des éditeurs qui, par un mécanisme bien huilé, arrivent à collecter et à répartir les droits (copyrights) des écrivains. La question qui se pose, donc, est celle de savoir comment l’éditeur pourrait être sociétaire du Burida, en même temps que l’auteur qu’il est censé rémunérer. La plupart des patrons des maisons d’édition étant au Salon du livre de Paris depuis quelques jours, l’élection des membres du collège devrait être remise à plus tard. Dans la même veine, le Burida et l’Association des agences-conseils en communication de Côte d’Ivoire (Aacc), ont eu plusieurs séances de travail aux fins d’aplanir les angles. Toutes choses qui ont déboucher sur la signature d’un modus vivendi, établissant la clé de répartition des droits entre créatifs, rédacteurs et autres acteurs de la chaîne de création, et les agences, à titre anonyme.
Ces différents arrangements laissent augurer que la date du 6 juin pour la désignation du directeur général, au terme du processus de rétrocession du Burida aux créateurs, serait difficilement tenable.
R. Coulibaly
Au terme de celle-ci, un mode électoral opératoire consensuel a été arrêté. Il s’agit de celui du vote uninominal par collège corporatiste, à bulletin secret. Et le seul document retenu et donnant droit au vote et à l’accès aux différentes assises, c’est la carte de sociétaire du Burida. Cette décision s’accompagne d’un délai de grâce exceptionnel d’une semaine (du 14 au 21 mars), pour l’enregistrement et la délivrance du précieux document à tous les créateurs pas encore connus des fichiers du Burida. En l’occurrence les nouveaux collèges intégrant le Bureau, tels que les publicitaires, éditeurs, mannequins. Au-delà de ce deadline, affirme le ministre, l’administrateur du Burida, Armand Obou, et ses équipes ne devraient plus compter comme potentiels électeurs, les éventuels créateurs d’œuvres de l’esprit venant y faire enregistrer leurs œuvres.
La désignation des représentants des collèges qui devait débuter, le 12 mars, bute encore sur certaines subtilités non encore élucidées pour tous. Il en est des éditeurs qui, par un mécanisme bien huilé, arrivent à collecter et à répartir les droits (copyrights) des écrivains. La question qui se pose, donc, est celle de savoir comment l’éditeur pourrait être sociétaire du Burida, en même temps que l’auteur qu’il est censé rémunérer. La plupart des patrons des maisons d’édition étant au Salon du livre de Paris depuis quelques jours, l’élection des membres du collège devrait être remise à plus tard. Dans la même veine, le Burida et l’Association des agences-conseils en communication de Côte d’Ivoire (Aacc), ont eu plusieurs séances de travail aux fins d’aplanir les angles. Toutes choses qui ont déboucher sur la signature d’un modus vivendi, établissant la clé de répartition des droits entre créatifs, rédacteurs et autres acteurs de la chaîne de création, et les agences, à titre anonyme.
Ces différents arrangements laissent augurer que la date du 6 juin pour la désignation du directeur général, au terme du processus de rétrocession du Burida aux créateurs, serait difficilement tenable.
R. Coulibaly