Au cours d’un point de presse qu’il a animé mercredi dans son bureau, le professeur Biaka Zasseli a souhaité un espace de concertation afin de résoudre l’épineuse question de la hausse des droits d’inscription à l’université. Sur la même question, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été interpellé le 30 janvier dernier à l’université de Cocody par les étudiants. Ils trouvent le montant (50.000fcfa) suggéré dans les médias trop élevé. Il leur avait dit, selon son directeur de cabinet, M.Ibault Alexis qui a animé un point de presse hier, qu’il était disposé à instituer un cadre de concertation entre les administrations des universités d’une part et les étudiants et leurs parents d’autre part. La date choisie est le 19 mars prochain à 9h à l’université d’Abobo-Adjamé ; pour une concertation qu’il espère apaisée, responsable et fructueuse. « Le ministre juge qu’il est plus qu’urgent de trouver une issue à cette situation qui ressemble de plus en plus à un blocage ». Parce que les droits d’inscription dans les universités sont actuellement bloqués.
A propos du financement de l’université, M.Ibault Alexis a fait savoir à la presse que les transferts publics dont elles bénéficiaient avec les grandes écoles pour leur fonctionnement, sont de moins en moins suffisants. C’est pour cette raison que les universités souhaitent relever le niveau de leurs ressources propres ; pour parer à la baisse tendancielle du niveau de qualité des enseignements dispensés. Or, l’un des axes essentiels de ces ressources propres est constitué des droits d’inscription dont le coût actuel est de 6000 FCfa fixé selon lui depuis 30 ans. « Nous voulons une bonne qualité pour l’enseignement supérieur. Cela a un prix qu’on doit pouvoir exposer aux étudiants », a-t-il déclaré.
A. Djidjé
A propos du financement de l’université, M.Ibault Alexis a fait savoir à la presse que les transferts publics dont elles bénéficiaient avec les grandes écoles pour leur fonctionnement, sont de moins en moins suffisants. C’est pour cette raison que les universités souhaitent relever le niveau de leurs ressources propres ; pour parer à la baisse tendancielle du niveau de qualité des enseignements dispensés. Or, l’un des axes essentiels de ces ressources propres est constitué des droits d’inscription dont le coût actuel est de 6000 FCfa fixé selon lui depuis 30 ans. « Nous voulons une bonne qualité pour l’enseignement supérieur. Cela a un prix qu’on doit pouvoir exposer aux étudiants », a-t-il déclaré.
A. Djidjé