ABIDJAN - Quelque 5,5 millions de personnes ont été identifiées en Côte d'Ivoire, sur une population de huit millions, en vue des prochaines élections, a annoncé lundi la Commission électorale indépendante
(CEI) qui évoque un nouveau report de l'opération de deux semaines.
"Dans le souci de donner à chaque Ivoirien toutes les chances d'avoir sa carte nationale d'identité et de participer aux futures élections (...), il est accordé aux personnes non encore enrôlées un délai supplémentaire allant de sept à quinze jours à compter du 15 mars", indique un communiqué transmis à l'AFP.
Ce délai devrait permettre "à des milliers d'Ivoiriens" de se faire inscrire sur les listes électorales.
Le 28 février, date de la fin de l'identification, la CEI avait accordé une prorogation de deux semaines "à titre exceptionnel", en raison des nombreux retards accusés dans l'opération.
La Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI) avait pointé le 23 janvier des "dysfonctionnements", notamment l'absence de certains matériels techniques, qui rendaient selon elle "aléatoire" la date du 28 février fixée pour la fin du processus.
La CEI est chargée d'organiser les prochaines élections dans le pays, notamment la présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005 et dont la date n'est toujours pas connue.
Volet crucial du processus de paix en cours, l'identification vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002, qui a entraîné la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.
(CEI) qui évoque un nouveau report de l'opération de deux semaines.
"Dans le souci de donner à chaque Ivoirien toutes les chances d'avoir sa carte nationale d'identité et de participer aux futures élections (...), il est accordé aux personnes non encore enrôlées un délai supplémentaire allant de sept à quinze jours à compter du 15 mars", indique un communiqué transmis à l'AFP.
Ce délai devrait permettre "à des milliers d'Ivoiriens" de se faire inscrire sur les listes électorales.
Le 28 février, date de la fin de l'identification, la CEI avait accordé une prorogation de deux semaines "à titre exceptionnel", en raison des nombreux retards accusés dans l'opération.
La Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI) avait pointé le 23 janvier des "dysfonctionnements", notamment l'absence de certains matériels techniques, qui rendaient selon elle "aléatoire" la date du 28 février fixée pour la fin du processus.
La CEI est chargée d'organiser les prochaines élections dans le pays, notamment la présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005 et dont la date n'est toujours pas connue.
Volet crucial du processus de paix en cours, l'identification vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002, qui a entraîné la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.