L’association des chefs traditionnels a définitivement réglé le conflit de leadership qui prévalait dans le village de Kpangbassou.
Destitué, en son temps, par Nanan Yablé Kouadja II, chef suprême des Akouè, Gado Pierre, chef de Kpangbassou, village situé non loin du site du transfert de la capitale, vient de faire allégeance à la chefferie traditionnelle de Yamoussoukro. C’était dimanche dernier, au tribunal coutumier sis au quartier Assabou. Une rencontre initiée par l’association « Agoua » des chefs traditionnels de la cité des lacs que dirige Nanan Koffi Elysée, chef du village de Subiakro.
De fait, cette structure a été saisie par Gado Pierre lui-même, pour que la situation qui prévaut au niveau de Kpangbassou puisse trouver une issue heureuse.
Pour rappel, la chefferie traditionnelle de Yamoussoukro avait dénoncé l’imposture de M. Gado Pierre qui se présentait comme chef et propriétaire terrien de Kpangbassou. Ainsi, au cours d’une réunion publique pour clarifier le statut de ce village, le secrétaire général de la chefferie traditionnelle, M. Kouassi Yao Maurice, avait indiqué que Kpangbassou n’était pas un village, mais plutôt un quartier. Et que Gado Pierre ne pouvait en être ni le propriétaire terrien et encore moins le chef. Comme mesures immédiates, les habitants devaient s’en référer, avait-il dit, désormais à Nanan Yablé Kouadja II.
Une décision qui sous- entendait la destitution de M. Gado Pierre comme chef de Kpangbassou. C’est donc en prélude à l’installation d’un nouveau chef qui sera le représentant direct de Nanan Yablé Kouadja II que l’association Agoua s’est saisie de ce dossier en vue de rendre un jugement qui mettra fin à la crise.
Ainsi, dimanche dernier, toute la chefferie traditionnelle des différents villages et tous les anciens qui connaissent l’histoire de Yamoussoukro ont été mis à contribution. Après moult interventions et explications, les responsabilités ont été situées. La terre de Kpangbassou a été reconnue comme la propriété de N’Gokro ; et non celle de Gado Pierre, comme il le faisait croire jusque-là. Pour cette faute, une amende d’un casier de vin et d’une bouteille de liqueur (Gin) lui a été infligée. Ce qu’il a accepté et fourni séance tenante.
Le reste des points sera débattu en famille, apprend-on. Il s’agit, entre autres, d’un lotissement effectué par Gado Pierre, son futur statut et la désignation du représentant de Yablé Kouadja II à Kpangbassou.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
Destitué, en son temps, par Nanan Yablé Kouadja II, chef suprême des Akouè, Gado Pierre, chef de Kpangbassou, village situé non loin du site du transfert de la capitale, vient de faire allégeance à la chefferie traditionnelle de Yamoussoukro. C’était dimanche dernier, au tribunal coutumier sis au quartier Assabou. Une rencontre initiée par l’association « Agoua » des chefs traditionnels de la cité des lacs que dirige Nanan Koffi Elysée, chef du village de Subiakro.
De fait, cette structure a été saisie par Gado Pierre lui-même, pour que la situation qui prévaut au niveau de Kpangbassou puisse trouver une issue heureuse.
Pour rappel, la chefferie traditionnelle de Yamoussoukro avait dénoncé l’imposture de M. Gado Pierre qui se présentait comme chef et propriétaire terrien de Kpangbassou. Ainsi, au cours d’une réunion publique pour clarifier le statut de ce village, le secrétaire général de la chefferie traditionnelle, M. Kouassi Yao Maurice, avait indiqué que Kpangbassou n’était pas un village, mais plutôt un quartier. Et que Gado Pierre ne pouvait en être ni le propriétaire terrien et encore moins le chef. Comme mesures immédiates, les habitants devaient s’en référer, avait-il dit, désormais à Nanan Yablé Kouadja II.
Une décision qui sous- entendait la destitution de M. Gado Pierre comme chef de Kpangbassou. C’est donc en prélude à l’installation d’un nouveau chef qui sera le représentant direct de Nanan Yablé Kouadja II que l’association Agoua s’est saisie de ce dossier en vue de rendre un jugement qui mettra fin à la crise.
Ainsi, dimanche dernier, toute la chefferie traditionnelle des différents villages et tous les anciens qui connaissent l’histoire de Yamoussoukro ont été mis à contribution. Après moult interventions et explications, les responsabilités ont été situées. La terre de Kpangbassou a été reconnue comme la propriété de N’Gokro ; et non celle de Gado Pierre, comme il le faisait croire jusque-là. Pour cette faute, une amende d’un casier de vin et d’une bouteille de liqueur (Gin) lui a été infligée. Ce qu’il a accepté et fourni séance tenante.
Le reste des points sera débattu en famille, apprend-on. Il s’agit, entre autres, d’un lotissement effectué par Gado Pierre, son futur statut et la désignation du représentant de Yablé Kouadja II à Kpangbassou.
Koffi Kouamé
Correspondant régional
