L’identification et l’enrôlement des nationaux ivoiriens de l’étranger n’ont pas démarré, comme indiqué, à la date du 14 mars. Les équipes de la Cnsi, de l’Ins, de l’Oni et de Sagem n’étaient pas, à cette date, présentes sur le terrain. Seule, l’équipe de Mambé Beugré (Cei) a répondu à l’appel dans les dix-neuf Etats (Maroc, Tunisie, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Ghana, Guinée, Afrique du Sud, Etats Unis d’Amériques, Canada, France, l’Espagne, l’Allemagne, Suisse, Danemark, Grande Bretagne, Italie, Belgique, Chine) retenus pour l’opération. Selon nos sources à la Cei, celle-ci, a achevé d’installer ses démembrements locaux dans tous ces pays. La Cei, ont-elles ajouté, a procédé à sensibilisation sur cette opération qui est d’une importance capitale dans le processus électoral et partant dans la sortie de crise. Les chefs de centre de collecte et les agents d’identification ont également été recrutés et formés, et des sites ont été loués pour abriter l’opération. L’Ins et l’Oni ont finalement, avec un peu de retard, rejoint les sites de l’étranger. La Cnsi, quant à elle, est déjà présente dans bien de pays au nombre des dix-neuf. Elle s’active à ce jour à déploiement dans les Etats où elle est absente. Les équipes qui doivent installer les démembrements de la Cnsi dans les pays qui en éprouvent le besoin, quittent la Côte d’Ivoire aujourd’hui. La seule difficulté, à ce jour, se résume véritablement au niveau de Sagem-sécurité. L’opérateur technique n’a pas encore, selon des sources introduites, vidé son contentieux financier avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Même si, l’on avance du côté de Sagem-sécurité, que toutes les valises ont été convoyées à leurs destinations par les soins de DHL. Les agents-valises, eux, n’ont pas suivi le matériel. Or, l’opération d’identification et d’enrôlement telle que structurée, ne saurait s’accommoder de l’absence de l’un des opérateurs sur les cinq qui doivent animer les sites. Et, l’on se rappelle encore que l’absence de l’Ins dans les centres de collecte lors du coup d’envoi de l’opération à Abidjan avait provoqué une levée de boucliers du parti au pouvoir, le FPI, qui a fait bloquer «à tous les prix» le processus.
K. Marras. D
K. Marras. D