Les ingénieurs géomètres ne veulent pas être ne marge du processus de reconstruction post-crise et de relance économique de la Côte d’Ivoire. Ils entendent à cet effet, mener des réflexions pour moderniser le système foncier et accroître la performance en matière d’aménagement du territoire. «Nous voulons atteindre l’objectif du renforcement des capacités de nos camarades parce que notre technologie évolue très rapidement. Nous voulons surtout faire la promotion de notre métier qui reste malheureusement très mal connu en Côte d’Ivoire. Tous les topographes qui ne sont rien d’autre que des assistants se disent géomètres, or il y a de vrais géomètres. Il faut assainir notre milieu pour le rendre plus professionnel», a indiqué Mme Yoboué Elisabeth, président de l’Association des ingénieurs géomètres de Côte d’Ivoire ((Aig-CI). Une association portée sur les fonts baptismaux samedi à Abidjan en présence du Dg du Bnetd Ahoua Don Mello et du Pca du groupe Cie/Sodeci, Marcel Zadi Kessy. Selon la présidente, rien ne se fait en matière de développement sans l’apport préalable du géomètre. «Vous êtes la banque centrale du développement. Vous créez un titre de propriété qui n’est rien d’autre que la richesse. Tout investissement important, durable et sécurisé passe par la détention d’un titre de propriété », a renchéri Ahoua Don Mello. Pour lui, le métier de géomètre reste un levier important pour le développement économique et social de la Côte d’Ivoire. Au dire de Zadi Kessy Marcel, les lourdeurs administratives constituent de graves freins à l’octroi des titres de propriété. «J’ai passé 11 ans pour avoir le titre de propriété de ma plantation d’hévéa au village. Or s’il n’y a pas de titre on ne peut rien faire. Ce sont des choses qui peuvent décourager les investisseurs qui n’ont pas le temps d’attendre », a souligné le Pca, avant d’ajouter que l’Aig-ci a un rôle majeur a joué dans le pays.
C.C.E
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