Le 5e Forum mondial sur l’eau s’est ouvert, lundi, à Istanbul (Turquie) sur un thème critique à la survie de millions de personnes sur la planète, souligne l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) qui participe à cette réunion. L’Unesco s’efforcera par sa participation “d’améliorer la situation critique en matière d’eau à laquelle sont confrontés plusieurs millions de personnes sur la planète”. L’Unesco a lancé, à cette occasion, la troisième édition du Rapport mondial des Nations unies sur l’évaluation des ressources en eau. Cette évaluation complète des ressources de la planète en eau douce est intitulée «L’eau dans un monde qui change». Elle met l’accent sur le rôle joué par l’eau dans le développement et la croissance économique. Le Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (Wwap), dont le secrétariat est hébergé par l’Unesco, produit ce rapport tous les trois ans. Parmi les thèmes discutés durant le Forum figurent des questions telles que l’utilisation durable des ressources souterraines, la gestion des eaux urbaines, la lutte contre les catastrophes, l’éducation et le renforcement des capacités, la gestion partagée des ressources en eau. Par ailleurs, la Journée mondiale de l’eau qui portera sur les eaux transfrontalières, sera célébrée le 22 mars prochain à Istanbul lors d’une session s péciale. Plusieurs autres agences des Nations unies participent à ce Forum, parmi lesquelles l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) qui est compétente sur la recherche de nouvelles réserves en eau à travers les frontières. De son côté, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) dispose sur son site d’une page spéciale consacrée à l’eau qui montre notamment les régions dans le monde les plus exposées aux pénuries.
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière
C. Fiankan-Bokonga
Correspondance particulière