ABIDJAN - La "visite d`Etat" du président ivoirien Laurent Gbagbo, prévue à partir de samedi dans l`ouest de la Côte d`Ivoire sous contrôle de l`ex-rébellion, a été reportée, a-t-on appris mercredi auprès du comité d`organisation.
"La visite d`Etat du président Laurent Gbagbo (...) est reportée à une date
qui sera communiquée ultérieurement", indique un communiqué du comité
d`organisation, signé de son vice-président, Mamadou Koné, ministre de la
Justice.
Le texte ne donne aucune explication.
Le chef de l`Etat ivoirien devait débuter sa visite à Kabakouma, village
natal de feu Robert Gueï, l`ex-chef de la junte militaire (1999-2000),
assassiné dès les premières heures de la crise militaro-politique en septembre
2002.
Cette visite intervient après plusieurs séjours présidentiels dans la zone
des FN, notamment à Bouaké (fief des ex-rebelles et deuxième ville pays) dans
le cadre de l`accord de paix ivoirien de Ouagadougou, conclu le 4 mars 2007
entre M. Gbagbo et le leader des FN, Guillaume Soro, devenu Premier ministre.
L`ouest ivoirien est considéré comme la région la plus instable et violente
du pays en raison de la présence des milices locales et de la proximité du
Liberia, déchiré par plus d`une décennie de guerre civile à partir de 1989.
Ces milices d`environ 12.000 hommes, regroupés au sein du Front de
libération du grand ouest (FLGO, la plus importante), allié des forces
loyalistes de M. Gbagbo qui contrôle le sud du pays.
"La visite d`Etat du président Laurent Gbagbo (...) est reportée à une date
qui sera communiquée ultérieurement", indique un communiqué du comité
d`organisation, signé de son vice-président, Mamadou Koné, ministre de la
Justice.
Le texte ne donne aucune explication.
Le chef de l`Etat ivoirien devait débuter sa visite à Kabakouma, village
natal de feu Robert Gueï, l`ex-chef de la junte militaire (1999-2000),
assassiné dès les premières heures de la crise militaro-politique en septembre
2002.
Cette visite intervient après plusieurs séjours présidentiels dans la zone
des FN, notamment à Bouaké (fief des ex-rebelles et deuxième ville pays) dans
le cadre de l`accord de paix ivoirien de Ouagadougou, conclu le 4 mars 2007
entre M. Gbagbo et le leader des FN, Guillaume Soro, devenu Premier ministre.
L`ouest ivoirien est considéré comme la région la plus instable et violente
du pays en raison de la présence des milices locales et de la proximité du
Liberia, déchiré par plus d`une décennie de guerre civile à partir de 1989.
Ces milices d`environ 12.000 hommes, regroupés au sein du Front de
libération du grand ouest (FLGO, la plus importante), allié des forces
loyalistes de M. Gbagbo qui contrôle le sud du pays.
