La visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, initialement prévue du 21 au 25 mars, dans la région des Dix-huit montagnes, a été ajournée. Des organisations de jeunesse, regroupées au sein de la Fédération nationale des associations de jeunesse pour le développement de l’ouest montagneux (Fenajedom), ont crié leur indignation à l’annonce de cet autre report. Et, elles ont tenu, hier, une conférence de presse à Williamsville pour dire leur sentiment face à cet énième report.
«Les jeunesses de la région des Dix-huit montagnes regroupées au sein de la Fenajedom s’inclinent devant cette décision gouvernementale. Toutefois, elles tiennent à rappeler que la succession de reports de cette visite d’Etat jette un dangereux discrédit sur notre région et fait accroître davantage l’angoisse au sein de nos populations qui accumulent aujourd’hui les plus grosses tares sociales que sont le déficit de développement et l’accroissement de la pauvreté», a déclaré, Sahi Ernest, porte-parole des jeunes des Dix-huit montagnes.
Pour Vakou Diabaté, président de l’Union de la jeunesse pour le développement de l’ouest montagneux (Ujedom), qui co-animé la conférence de presse avec Sahi Ernest, cette visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, s’impose dans cette région qui continue encore de payer le lourd tribut de la crise armée déclenchée de septembre 2002.
«Une visite du président de la République dans notre région s’impose car elle serait bénéfique pour l’ensemble des populations que nous sommes. Nul n’ignore aujourd’hui que toute visite d’Etat est accompagnée d’un programme de développement. Beaucoup de régions en ont bénéficié. Pourquoi l’Ouest montagneux qui est la région la plus sinistrée de notre pays n’en bénéficierait-elle pas aussi?», interroge le porte-parole de la Fenajedom.
Les membres de la Fenajedom ont donc demandé au chef de l’Etat que ce report soit le dernier de la série.
«Qu’il use de tous les moyens en sa possession afin que notre région connaisse, elle aussi, les délices d’une visite d’Etat avec son corollaire de chantiers de développement. Et, les défis qui attendent notre génération dans l’Ouest montagneux sont grands», a conclu Sahi Ernest. Et, il entend porter de vive voix le message de sa fédération au chef de l’Etat.
K. Marras. D
«Les jeunesses de la région des Dix-huit montagnes regroupées au sein de la Fenajedom s’inclinent devant cette décision gouvernementale. Toutefois, elles tiennent à rappeler que la succession de reports de cette visite d’Etat jette un dangereux discrédit sur notre région et fait accroître davantage l’angoisse au sein de nos populations qui accumulent aujourd’hui les plus grosses tares sociales que sont le déficit de développement et l’accroissement de la pauvreté», a déclaré, Sahi Ernest, porte-parole des jeunes des Dix-huit montagnes.
Pour Vakou Diabaté, président de l’Union de la jeunesse pour le développement de l’ouest montagneux (Ujedom), qui co-animé la conférence de presse avec Sahi Ernest, cette visite du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, s’impose dans cette région qui continue encore de payer le lourd tribut de la crise armée déclenchée de septembre 2002.
«Une visite du président de la République dans notre région s’impose car elle serait bénéfique pour l’ensemble des populations que nous sommes. Nul n’ignore aujourd’hui que toute visite d’Etat est accompagnée d’un programme de développement. Beaucoup de régions en ont bénéficié. Pourquoi l’Ouest montagneux qui est la région la plus sinistrée de notre pays n’en bénéficierait-elle pas aussi?», interroge le porte-parole de la Fenajedom.
Les membres de la Fenajedom ont donc demandé au chef de l’Etat que ce report soit le dernier de la série.
«Qu’il use de tous les moyens en sa possession afin que notre région connaisse, elle aussi, les délices d’une visite d’Etat avec son corollaire de chantiers de développement. Et, les défis qui attendent notre génération dans l’Ouest montagneux sont grands», a conclu Sahi Ernest. Et, il entend porter de vive voix le message de sa fédération au chef de l’Etat.
K. Marras. D