Les cadres FPI et autres proches du pouvoir à l'Ouest sont embarrassés. Eux, intellectuels, comprennent les raisons pour les quelles la visite du Président Gbagbo chez eux, est à chaque fois reportée. Mais les parents qui attendent leur fils Gbagbo les pressent de questions. "Y a quoi au juste ?" ; "Gbagbo fait quoi à Abidjan ?" ; "Il nous a oubliés ? " ; "Ou bien c'est vous qui ne travaillez pas bien pour qu'il ne vienne pas nous voir ? ", etc. Voilà comment les cadres pro-Gbagbo souffrent là-bas. Ils sont suspectés d'être inefficaces, de ne rien représenter aux yeux de Gbagbo. "Que font les autres de particulier, pour qu'il aille et retourne chez eux ?" Dans ces conditions, et les organisateurs et les populations se découragent. Et quand un Djédjé Mady passe et qu'il ment, on le croit.
Politique Publié le jeudi 19 mars 2009 | Le Temps