Le secrétaire général du Pdci-Rda et le président du Congrès panafricain des Jeunes et des patriotes sont à l’Ouest du pays.
En moins de 24h, les 17 et 18 mars, deux importants meetings politiques ont successivement été animés sur la Place de la paix à Man par MM. Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda et Charles Blé Goudé, président du Cojep (Congrès panafricain des Jeunes et des patriotes).
Au centre des débats, la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Mardi 17 mars 2009. Il est presque 17 h. La Place de la paix de Man est parée aux couleurs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda). Sympathisants et militants vêtus pour la plupart de tees-shirts blancs, à l’effigie de M. Henri Konan Bédié, président dudit parti, sont fièrement assis sous les nombreuses bâches dressées. Certains agitent de petits fanions portant les sigles du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire. Sur des banderoles, on pouvait lire, entre autres : «Man, le Pdci arrive»
Au centre de la place publique, M. Alphonse Djédjé Mady, tout de blanc vêtu, tient un micro, sous le regard vigilant d’un de ses gardes du corps habillé en tenue civile. Djédjé Mady salue et remercie la population d’avoir effectué le déplacement pour écouter le message du parti.
Il entame son exposé par la genèse de la création du Pdci-Rda, établit le bilan des activités marquées par la construction des pistes, routes, écoles et centres de santé à travers toute la Côte d’Ivoire de 1946 à 1999, sous les présidents Houphouet-Boigny et Henri Konan Bédié.
Il a rappelé et insisté surtout sur les liens historiques qui lient le Pdci à la population de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire. «Chers parents de Man, votre Pdci est là pour vous servir et pour bâtir avec vous une Côte d’Ivoire de paix et de fraternité», a-t-il dit. Le secrétaire général a également, dans son exposé, fustigé la gestion de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui sous le régime du Président Laurent Gbagbo et le Front populaire ivoirien (Fpi).
«La Côte d’Ivoire souffre. Elle n’est plus une référence dans la sous-région. L’école ne marche plus et les diplômes scolaires sont dévalués. Les hôpitaux ne fonctionnent plus. Parce qu’ils sont plus malades que les malades eux-mêmes. Les pistes et routes, jamais réhabilitées depuis neuf années, sont dans de piteux états. L’économie est au bord du gouffre parce que le café et le cacao ne se vendent plus. Grave ! Tout brûle. Les marchés, les institutions et même le command car du Président de la République brûlent. Tout ce que le Pdci a bâti, hier, tombe en ruine et part aujourd’hui en lambeaux.
Avec le Fpi, la Côte d’Ivoire recule chaque jour», a-t-il conclu. Le lendemain, 18 mars presque à la même heure (17h), et sur la même Place de la paix (Man), devant une population enthousiaste, essentiellement composée de jeunes, se trouve Charles Blé Goudé. Il foule pour la première fois le sol de Man depuis les évènements du 19 septembre 2002. Il a solennellement invité les populations de la région des Montagnes à s’approprier les opérations d’identification et d’enrôlement en vue d’obtenir la carte nationale d’identité et de participer à la prochaine élection présidentielle. Pour ce rendez-vous, Blé Goudé préconise l’instauration d’un débat national entre les différents candidats. Débat au cours duquel, Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Laurent Gbagbo…présenteront chacun leur projet de société aux Ivoiriens. «Ne choisissez plus un candidat qui va diriger la Côte d’Ivoire parce qu’il est Bété, Dioula ou Baoulé. Car on développe un pays à partir d’un programme de gouvernement bien défini», a averti Blé Goudé.
Et comme il fallait s’y attendre, à l’image du Pr Djédjé Mady du Pdci, Charles Blé Goudé a terminé sa rencontre politique par une incursion dans le jardin secret de l’adversaire. «Ce que le Pdci-Rda n’a pu faire pendant l’hivernage, il ne pourra le faire pendant la sécheresse», a soutenu le président du Cojep. Il a surtout évoqué la gestion de la Côte d’Ivoire sous Henri Konan Bédié. «La crise dans laquelle nous sommes, aujourd’hui, a une origine. Chères populations de Man, je ne vous demande pas de garder rancune, mais je vous demande de vous souvenir. C’est M. Henri Konan Bédié, qui, en 1995, a lancé un mandat d’arrêt international contre le docteur Alassane Dramane Ouattara et l’a chassé de la Côte d’Ivoire. En retour, Alassane Dramane Ouattara a dit : «je vais frapper ce pouvoir». On ne doit plus jamais permettre à ceux qui ont mis la Côte d’Ivoire à genoux de revenir au pouvoir, a-t-il conclu.
Honoré Droh
Correspondant régional
En moins de 24h, les 17 et 18 mars, deux importants meetings politiques ont successivement été animés sur la Place de la paix à Man par MM. Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda et Charles Blé Goudé, président du Cojep (Congrès panafricain des Jeunes et des patriotes).
Au centre des débats, la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire.
Mardi 17 mars 2009. Il est presque 17 h. La Place de la paix de Man est parée aux couleurs du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda). Sympathisants et militants vêtus pour la plupart de tees-shirts blancs, à l’effigie de M. Henri Konan Bédié, président dudit parti, sont fièrement assis sous les nombreuses bâches dressées. Certains agitent de petits fanions portant les sigles du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire. Sur des banderoles, on pouvait lire, entre autres : «Man, le Pdci arrive»
Au centre de la place publique, M. Alphonse Djédjé Mady, tout de blanc vêtu, tient un micro, sous le regard vigilant d’un de ses gardes du corps habillé en tenue civile. Djédjé Mady salue et remercie la population d’avoir effectué le déplacement pour écouter le message du parti.
Il entame son exposé par la genèse de la création du Pdci-Rda, établit le bilan des activités marquées par la construction des pistes, routes, écoles et centres de santé à travers toute la Côte d’Ivoire de 1946 à 1999, sous les présidents Houphouet-Boigny et Henri Konan Bédié.
Il a rappelé et insisté surtout sur les liens historiques qui lient le Pdci à la population de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire. «Chers parents de Man, votre Pdci est là pour vous servir et pour bâtir avec vous une Côte d’Ivoire de paix et de fraternité», a-t-il dit. Le secrétaire général a également, dans son exposé, fustigé la gestion de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui sous le régime du Président Laurent Gbagbo et le Front populaire ivoirien (Fpi).
«La Côte d’Ivoire souffre. Elle n’est plus une référence dans la sous-région. L’école ne marche plus et les diplômes scolaires sont dévalués. Les hôpitaux ne fonctionnent plus. Parce qu’ils sont plus malades que les malades eux-mêmes. Les pistes et routes, jamais réhabilitées depuis neuf années, sont dans de piteux états. L’économie est au bord du gouffre parce que le café et le cacao ne se vendent plus. Grave ! Tout brûle. Les marchés, les institutions et même le command car du Président de la République brûlent. Tout ce que le Pdci a bâti, hier, tombe en ruine et part aujourd’hui en lambeaux.
Avec le Fpi, la Côte d’Ivoire recule chaque jour», a-t-il conclu. Le lendemain, 18 mars presque à la même heure (17h), et sur la même Place de la paix (Man), devant une population enthousiaste, essentiellement composée de jeunes, se trouve Charles Blé Goudé. Il foule pour la première fois le sol de Man depuis les évènements du 19 septembre 2002. Il a solennellement invité les populations de la région des Montagnes à s’approprier les opérations d’identification et d’enrôlement en vue d’obtenir la carte nationale d’identité et de participer à la prochaine élection présidentielle. Pour ce rendez-vous, Blé Goudé préconise l’instauration d’un débat national entre les différents candidats. Débat au cours duquel, Henri Konan Bédié, Alassane Dramane Ouattara, Laurent Gbagbo…présenteront chacun leur projet de société aux Ivoiriens. «Ne choisissez plus un candidat qui va diriger la Côte d’Ivoire parce qu’il est Bété, Dioula ou Baoulé. Car on développe un pays à partir d’un programme de gouvernement bien défini», a averti Blé Goudé.
Et comme il fallait s’y attendre, à l’image du Pr Djédjé Mady du Pdci, Charles Blé Goudé a terminé sa rencontre politique par une incursion dans le jardin secret de l’adversaire. «Ce que le Pdci-Rda n’a pu faire pendant l’hivernage, il ne pourra le faire pendant la sécheresse», a soutenu le président du Cojep. Il a surtout évoqué la gestion de la Côte d’Ivoire sous Henri Konan Bédié. «La crise dans laquelle nous sommes, aujourd’hui, a une origine. Chères populations de Man, je ne vous demande pas de garder rancune, mais je vous demande de vous souvenir. C’est M. Henri Konan Bédié, qui, en 1995, a lancé un mandat d’arrêt international contre le docteur Alassane Dramane Ouattara et l’a chassé de la Côte d’Ivoire. En retour, Alassane Dramane Ouattara a dit : «je vais frapper ce pouvoir». On ne doit plus jamais permettre à ceux qui ont mis la Côte d’Ivoire à genoux de revenir au pouvoir, a-t-il conclu.
Honoré Droh
Correspondant régional