A la différence de Man et Odienné, le tribunal de Bouaké est au grand complet. Le procureur de la République, Kouassi Jules, son substitut, Agbo Amani, le juge du siège, Ekra Frédéric qui fait pour l’instant office du président du tribunal et le greffier en chef Me Lattier Innocent, sont tous à leur lieu de travail, hier mercredi 18 mars. Le procureur a rassuré de sa totale disponibilité. Lui et ses collègues n’attendent que les différentes commissions mises en place, dans le cadre de la reconstitution des registres d’état civil, ne leur transmettent les requêtes accordées. Mais depuis le 24 février, date du commencement de l’opération, aucun dossier n’a encore été transmis au tribunal selon Ekra Frédéric.
Du côté des commissions, les choses se déroulent sans obstacle majeur, a pour sa part laissé entendre le sous- préfet de Botro, M. Kacou Christophe rencontré à Botro, en séance de travail avec les membres de la commission qu’il préside. Pourquoi à ce jour, aucun dossier n’a été acheminé au tribunal afin de permettre aux magistrats de statuer sur les requêtes recueillies? Pour le sous-préfet, la lettre de transmission est prête et que le tribunal sera incessamment saisi. Selon lui, 2499 requêtes ont été soumises au secrétariat permanent et 754 ont été traitées par sa commission. Au dire du sous-préfet, 4 requêtes ont été rejetées pour diverses raisons et la commission est au stade de l’affichage des noms pour donner la possibilité aux requérants de faire le recours au cas où ils ne seraient pas satisfaits de la position de la commission. Le sous-préfet a indiqué qu’une intense campagne de sensibilisation a été faite autour de cette opération au point que les populations sont mobilisées pour faire reconstituer leurs registres partiellement ou totalement détruits. Mais, a-t-il poursuivi, la population étant en majorité analphabète, il revient à l’autorité qu’il est de jouer un rôle de pédagogue pour aider les masses à mieux comprendre ce qui se fait.
En effet, la reconstitution des registres d’état civil est une opération lancée par le gouvernement ivoirien avec l’appui de l’Union européenne et suivie dans son exécution par l’UNOPS. L’opération s’inscrit dans le cadre du processus de sortie de crise et elle doit permettre aux citoyens de disposer de leurs pièces en œuvrant à la reconstitution des registres de 1900 à 2008 détruits sur toute l’étendue du territoire national. La phase d’appel national restreint actuellement en cours a été précédée de celle qui a consisté à faire l’inventaire des registres afin de connaître le nombre exact de ceux qui doivent être reconstitués. La phase actuelle se déroule tant bien que mal dans chaque sous-préfecture du pays et les dossiers sont transmis aux différents tribunaux auxquels sont rattachées ces sous-préfectures.
Benjamin Koré envoyé spécial
Du côté des commissions, les choses se déroulent sans obstacle majeur, a pour sa part laissé entendre le sous- préfet de Botro, M. Kacou Christophe rencontré à Botro, en séance de travail avec les membres de la commission qu’il préside. Pourquoi à ce jour, aucun dossier n’a été acheminé au tribunal afin de permettre aux magistrats de statuer sur les requêtes recueillies? Pour le sous-préfet, la lettre de transmission est prête et que le tribunal sera incessamment saisi. Selon lui, 2499 requêtes ont été soumises au secrétariat permanent et 754 ont été traitées par sa commission. Au dire du sous-préfet, 4 requêtes ont été rejetées pour diverses raisons et la commission est au stade de l’affichage des noms pour donner la possibilité aux requérants de faire le recours au cas où ils ne seraient pas satisfaits de la position de la commission. Le sous-préfet a indiqué qu’une intense campagne de sensibilisation a été faite autour de cette opération au point que les populations sont mobilisées pour faire reconstituer leurs registres partiellement ou totalement détruits. Mais, a-t-il poursuivi, la population étant en majorité analphabète, il revient à l’autorité qu’il est de jouer un rôle de pédagogue pour aider les masses à mieux comprendre ce qui se fait.
En effet, la reconstitution des registres d’état civil est une opération lancée par le gouvernement ivoirien avec l’appui de l’Union européenne et suivie dans son exécution par l’UNOPS. L’opération s’inscrit dans le cadre du processus de sortie de crise et elle doit permettre aux citoyens de disposer de leurs pièces en œuvrant à la reconstitution des registres de 1900 à 2008 détruits sur toute l’étendue du territoire national. La phase d’appel national restreint actuellement en cours a été précédée de celle qui a consisté à faire l’inventaire des registres afin de connaître le nombre exact de ceux qui doivent être reconstitués. La phase actuelle se déroule tant bien que mal dans chaque sous-préfecture du pays et les dossiers sont transmis aux différents tribunaux auxquels sont rattachées ces sous-préfectures.
Benjamin Koré envoyé spécial