Le président de la Commission Electorale Indépendante (Cei) Robert Mambé Beugré était le vendredi 20 mars 2009 l’invité de Onuci-Fm. Il a, lors des échanges, annoncé la reprise de l’identification sur toute l’étendue du territoire. Nous vous proposons un extrait de son entretien.
Est-ce que vous pouvez nous donner les raisons de la prorogation que vous avez faite récemment ?
Nous avons remarqué d’abord que dans certaines régions, l’accès a été rendu difficile à certains centres d’enrôlement de par cette saison des pluies que nous sommes en train de vivre de façon très spécifique. Toutes les équipes n’ont pas pu se déployer. Il y a au total 850 équipes à peu près qui devaient se démobiliser. En deuxième raison, c’est que des partis politiques nous ont approchés pour dire qu’il y a encore de la population qui attend que nous puissions enrôler dans des villages où nous avons commencé. Et enfin, comme nous savons que l’opération de reconstitution des registres n’est pas encore terminée, il faut donner encore de la chance à ceux qui viennent d’avoir leurs papiers de se faire enrôler de sorte à ce que, à la fin du processus, ce soit une élection vraiment inclusive. Et que personne n’ait à redire sur la capacité que nous avons eue de leur donner le maximum de chances de se faire enrôler.
Est-ce que vous pensez que les 15 jours suffiront pour enrôler le nombre de la population qui reste ?
Non, au terme des 15 jours, c`est-à-dire le 31 mars, nous allons marquer un arrêt certainement et permettre à tous ceux qui viennent de l’opération de reconstitution des registres de se mobiliser et nous allons reprendre sur toute l’étendue du territoire national les interventions localisées dans le temps pour permettre à ce que tous les Ivoiriens puissent se présenter. Donc, il y aura deux prorogations en fait. Il y a une qui va finir le 31 mars et puis il y a un rattrapage pour ceux qui viennent de l’opération de la reconstitution des registres.
L’opération d’identification des Ivoiriens de l’étranger n’a pas encore démarré. Quelles sont les raisons ?
Nous avons, dans notre communiqué du lundi, indiqué que la CEI est déjà sur place depuis le lancement de l’opération. Avant de partir sur le terrain, nous avons fait des réunions de coordination. Toutes les structures se sont engagées à être sur le terrain à une date précise pour que nous puissions commencer l’enrôlement. A la date d’aujourd’hui, où j’ai cet entretien avec vous, nous attendons une structure qui est en train de finaliser son mécanisme de départ de ses agents. C’est ça qui retarde un peu l’opération à l’étranger. Et je saisis l’opportunité pour encourager les Ivoiriens de la diaspora à la patience et pour leur dire que dès que tout le monde sera prêt, nous allons commencer l’enrôlement. Le matériel est déjà sur place dans nos ambassades. Les commissions de la Cei sont déjà installées. La formation a déjà eu lieu. On a recruté déjà de jeunes Ivoiriens qui vont faire le travail. Nous attendons simplement que toutes les structures soient là ou du moins la structure que nous attendons soit là pour commencer le travail. Mais ne me demandez pas laquelle.
Retranscrits par T.A.B
Est-ce que vous pouvez nous donner les raisons de la prorogation que vous avez faite récemment ?
Nous avons remarqué d’abord que dans certaines régions, l’accès a été rendu difficile à certains centres d’enrôlement de par cette saison des pluies que nous sommes en train de vivre de façon très spécifique. Toutes les équipes n’ont pas pu se déployer. Il y a au total 850 équipes à peu près qui devaient se démobiliser. En deuxième raison, c’est que des partis politiques nous ont approchés pour dire qu’il y a encore de la population qui attend que nous puissions enrôler dans des villages où nous avons commencé. Et enfin, comme nous savons que l’opération de reconstitution des registres n’est pas encore terminée, il faut donner encore de la chance à ceux qui viennent d’avoir leurs papiers de se faire enrôler de sorte à ce que, à la fin du processus, ce soit une élection vraiment inclusive. Et que personne n’ait à redire sur la capacité que nous avons eue de leur donner le maximum de chances de se faire enrôler.
Est-ce que vous pensez que les 15 jours suffiront pour enrôler le nombre de la population qui reste ?
Non, au terme des 15 jours, c`est-à-dire le 31 mars, nous allons marquer un arrêt certainement et permettre à tous ceux qui viennent de l’opération de reconstitution des registres de se mobiliser et nous allons reprendre sur toute l’étendue du territoire national les interventions localisées dans le temps pour permettre à ce que tous les Ivoiriens puissent se présenter. Donc, il y aura deux prorogations en fait. Il y a une qui va finir le 31 mars et puis il y a un rattrapage pour ceux qui viennent de l’opération de la reconstitution des registres.
L’opération d’identification des Ivoiriens de l’étranger n’a pas encore démarré. Quelles sont les raisons ?
Nous avons, dans notre communiqué du lundi, indiqué que la CEI est déjà sur place depuis le lancement de l’opération. Avant de partir sur le terrain, nous avons fait des réunions de coordination. Toutes les structures se sont engagées à être sur le terrain à une date précise pour que nous puissions commencer l’enrôlement. A la date d’aujourd’hui, où j’ai cet entretien avec vous, nous attendons une structure qui est en train de finaliser son mécanisme de départ de ses agents. C’est ça qui retarde un peu l’opération à l’étranger. Et je saisis l’opportunité pour encourager les Ivoiriens de la diaspora à la patience et pour leur dire que dès que tout le monde sera prêt, nous allons commencer l’enrôlement. Le matériel est déjà sur place dans nos ambassades. Les commissions de la Cei sont déjà installées. La formation a déjà eu lieu. On a recruté déjà de jeunes Ivoiriens qui vont faire le travail. Nous attendons simplement que toutes les structures soient là ou du moins la structure que nous attendons soit là pour commencer le travail. Mais ne me demandez pas laquelle.
Retranscrits par T.A.B
