Mané Abdoulaye et Yéo Oumar, respectivement sous-préfet de Man et secrétaire général de la préfecture ont passé un mauvais quart d’heure vendredi. Ces deux autorités sont restées bloquées dans leurs bureaux pendant quelques heures par une meute de jeunes agents d’enrôlement, précisément de l’INS, la CEI et la CNSI qui ont pris d’assaut tôt le matin le siège de l’hydraulique villageoise qui abrite momentanément le corps préfectoral.
Les manifestants réclamaient le paiement de leurs arriérés de primes soit trois mois pour les uns et deux mois pour les autres. Leurs principaux responsables étant introuvables à Man, c’est aux autorités préfectorales qu’ils ont choisi de s’adresser pour entrer en possession de leur argent.
Mais pour avoir des assurances sur le paiement effectif et surtout les dates de cette opération, les agents INS, CEI et CNSI ont décidé de faire fort. Ils ont d’abord obstrué l’entrée principale de la préfecture pendant que leur porte-parole Gohi-bi Kallet négociait à l’intérieur avec le sous-préfet qui a reçu le renfort du deuxième secrétaire général de préfecture. Ne pouvant arracher ni argent, ni promesse ferme à leurs interlocuteurs, Gohi –bi Kallet et ses amis ont rapidement décidé de coincer les autorités dans leurs bureaux jusqu’à nouvel ordre.
«Nous ne comprenons plus rien, nos chefs ont disparu. Ils se cachent pour faire pression individuellement sur certains de nos camarades pour récupérer les données recueillies sur le terrain. A ce petit jeu, ils ont pris presque tout ce qui pouvait nous servir de moyens de pression pour entrer en possession de notre argent. C’est à croire qu’on ne veut pas nous payer », explique un manifestant.
L’arrivée sur les lieux des éléments des Forces nouvelles, notamment le célèbre “Cobra” a émoussé les ardeurs des manifestants. Puis ils se sont retirés les uns après les autres après un échange amical avec Cobra.
Mayéré Ben Sadia
Les manifestants réclamaient le paiement de leurs arriérés de primes soit trois mois pour les uns et deux mois pour les autres. Leurs principaux responsables étant introuvables à Man, c’est aux autorités préfectorales qu’ils ont choisi de s’adresser pour entrer en possession de leur argent.
Mais pour avoir des assurances sur le paiement effectif et surtout les dates de cette opération, les agents INS, CEI et CNSI ont décidé de faire fort. Ils ont d’abord obstrué l’entrée principale de la préfecture pendant que leur porte-parole Gohi-bi Kallet négociait à l’intérieur avec le sous-préfet qui a reçu le renfort du deuxième secrétaire général de préfecture. Ne pouvant arracher ni argent, ni promesse ferme à leurs interlocuteurs, Gohi –bi Kallet et ses amis ont rapidement décidé de coincer les autorités dans leurs bureaux jusqu’à nouvel ordre.
«Nous ne comprenons plus rien, nos chefs ont disparu. Ils se cachent pour faire pression individuellement sur certains de nos camarades pour récupérer les données recueillies sur le terrain. A ce petit jeu, ils ont pris presque tout ce qui pouvait nous servir de moyens de pression pour entrer en possession de notre argent. C’est à croire qu’on ne veut pas nous payer », explique un manifestant.
L’arrivée sur les lieux des éléments des Forces nouvelles, notamment le célèbre “Cobra” a émoussé les ardeurs des manifestants. Puis ils se sont retirés les uns après les autres après un échange amical avec Cobra.
Mayéré Ben Sadia