x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

International Publié le dimanche 22 mars 2009 |

Liban: Beyrouth, cœur battant de la planète francophone

lorientlejour.com - Le palais de l`Unesco a brillé hier des mille couleurs de la Francophonie lors d`une célébration que le patron de l`OIF Abdou Diouf a dédiée à la « jeunesse libanaise ».

Quelle meilleure date charnière que la 21e Journée internationale de la Francophonie pour lancer officiellement le compte à rebours des VIes Jeux de la Francophonie ? C`est en prévision de ce qu`il considère comme « un grand rendez-vous de la solidarité, de la diversité et de l`excellence », que le secrétaire général Abdou Diouf a voulu dédier cette journée à toute la jeunesse libanaise, « et à toutes celles et tous ceux qui vont nous offrir, dans quelques instants, un avant-goût de leur talent ».
Cette célébration officielle s`est déroulée donc au palais de l`Unesco avec la participation du secrétaire d`État français à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, et en présence du ministre de la Culture Tammam Salam qui représentait le président Michel Sleiman ; le ministre Tarek Mitri, représentant le président du Conseil, Fouad Siniora ; le député Nabil de Freige, représentant le président de la Chambre, Nabih Berry, et Khalil Karam, représentant personnel du président de la République auprès du Conseil permanent de la Francophonie. Étaient également de la fête un large parterre de diplomates dont les ambassadeurs de France, de Suisse, de Belgique, de Roumanie, d`Égypte, de Tunisie et du Maroc.

Au programme, des festivités présentées par Patrick Simonin (TV5 Monde) : de la musique, des chansons et de la danse par les jeunes artistes libanais sélectionnés pour concourir aux VIes Jeux de la Francophonie, qui se dérouleront, rappelons-le, au Liban à partir du 27 septembre 2009.
Au cours de son discours, Abdou Diouf a insisté sur « la place de choix, la place de cœur que le Liban tient au sein de notre organisation » et sur l`importance du Liban pour la vitalité de la langue française dans cette région. Le Liban, qui « reste pour la Francophonie le symbole vivant et créatif de ce dialogue entre les cultures et les religions, est inscrit au rang de nos priorités et de nos engagements ».
Il a également réaffirmé la solidarité avec le Liban « une solidarité totale, j`allais dire, même, fusionnelle. » Qui se traduit également sur le plan politique : « Les réunions de nos instances ont été l`occasion, à maintes reprises, de condamner avec vigueur les violences perpétrées au Liban, de soutenir la souveraineté et l`intégrité territoriale, de réclamer l`application intégrale des résolutions de l`ONU, comme ce fut le cas encore, lors du dernier sommet à Québec », a rappelé le secrétaire général de la Francophonie.

L`intervention de Salam

Prenant à son tour la parole, le ministre de la Culture Tammam Salam n`a pas caché son admiration pour le parcours politique de Abdou Diouf, qu`il a qualifié d`exceptionnel, ni pour sa vision du monde empreinte de sagesse et d`humanité. « Face à tous les facteurs de division, d`opposition et d`inégalité, la Francophonie apparaît aujourd`hui comme un ciment, un lien pour défendre nos valeurs et nos droits. »

Pour illustrer l`attachement du pays du Cèdre à la langue française, le ministre Salam a rappelé que le français est enseigné dans l`ensemble des 1 645 écoles publiques et privées du pays. Il est également intéressant de noter que les deux tiers des écoles françaises conventionnées ou homologuées au Moyen-Orient se trouvent au Liban.

Le représentant personnel du président de la République pour la Francophonie, Khalil Karam, a lancé : « S`il est vrai que le français est langue seconde au Liban, la francophonie veut faire entendre clairement sa voix. » M. Karam a réaffirmé l`attachement du Liban à l`idée de la « francophonie plurielle », ces mêmes valeurs de pluralité qui rejoignent celles prônées par le président Sleiman lors de sa visite à Paris.

L`hommage de Joyandet

Pour Michel Joyandet, secrétaire d`État auprès du ministère français des AE, chargé de la Coopération et de la Francophonie, « le Liban tient une place à nulle autre pareille » dans la famille francophone. « C`est un pays qui ne cesse de nous étonner par sa faculté de rebondir, au travers des épreuves, et de se projeter vers l`avenir. Par sa fidélité aussi, jamais démentie, aux fondements mêmes de la Francophonie, à ses valeurs de solidarité, de démocratie et de respect de l`autre, et par son amour profond de la langue française que vos poètes Georges Schéhadé, Salah Stétié ou Vénus Khoury-Ghata ont su si magnifiquement illustrer ».

Par les chants de Mia Habis, Anthony Touma, Miguèle Issan, Cheryle Ghostine, Cynthia Baroud et Karim Bou Ismaïl, ou encore la danse de Nada Kano, le public a voyagé aux confins du verbe et des notes « à la française ». La soirée a été clôturée en beauté avec Rajery du Madagascar et Stéphanie Blanchoud, lauréate des Jeux en 2005.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Titrologie

Toutes les vidéos Titrologie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ