La place d’armes de l’Ecole militaire préparatoire technique (Empt) de Bingerville a, le samedi 21 mars 2009, été le cadre du lancement des activités marquant le 70è anniversaire dudit établissement.
1939-2009, voici que l’Empt a 70 ans bien sonnés. Pour célébrer cet anniversaire, les anciens et nouveaux enfants de troupe avec à leur tête le chef suprême des armées étaient présents à la place d’armes de l’Empt pour donner un caractère solennel à la fête. Le commandant-école de ladite institution militaire, le lieutenant-colonel Assamoi Djézou Edouard, a été le premier à prendre la parole pour exprimer toute la gratitude de son établissement au président Laurent Gbagbo pour le don qu’il a fait afin de remettre l’institution d’aplomb. Il a indiqué que ce sont des militaires rompus à la discipline et des enseignants chevronnés qui encadrent les apprenants. Ouattara Sanga au nom des enfants de troupe, a précisé que l’école est plus jeune que jamais avec ses 70 ans et il s’est félicité de l’encadrement et de la formation reçus. C’est pourquoi, il a dit toute la détermination des camarades enfants de troupe à travailler davantage. Quant à Monnet Monnet Marc, porte-parole des anciens enfants de troupe, il a remercié le président Gbagbo pour le don de 175 millions de francs offert le 18 septembre 2007, à l’Empt, pour sa réhabilitation. C’est pour cela, a-t-il martelé, l’école a fière allure, aujourd’hui. Pour le général de division Philippe Mangou, chef d’état-major (Cema), c’est un moment de joie de célébrer ces 70 ans et de maintenir toujours l’école parmi l’élite. L’Empt, a-t-il expliqué, a tenu toutes ses promesses et le visage actuel de l’école est le résultat de l’acte de générosité des 175 millions de francs du président de la République. Ainsi, le chef d’état-major, a-t-il sollicité que l’Empt soit érigée en établissement supérieur. N’guessan Amani Michel, ministre de la Défense, s’est pour sa part, réjoui de la présence effective du chef de l’Etat à cette cérémonie de lancement des festivités du 70è anniversaire de l’école. Il a abordé dans le même sens que le Cema pour demander que l’Empt soit transformée en école supérieure. D’ici là, il dit attendre les résultats des réflexions qui aboutiront à cette mutation. Le discours tant attendu était, à n’en point douter, celui du président Gbagbo. Une fois à la tribune, il a dit toute sa fierté de voir l’Empt tenir la dragée haute à toutes les écoles de Côte d’Ivoire par les excellents résultats de fin d’année. Ce qui est attractif, a-t-il noté, c’est la meilleure école de Côte d’Ivoire. Des civils enseignants ont décidé de se donner un comportement militaire et ont refusé le droit de grève contrairement à leurs collègues, a-t-il lancé. L’enseignement est organisé en cycle qu’il faut respecter, on ne peut pas faire la grève et après décider de dire qu’on va rattraper les cours. Ce n’est pas possible. C’est du bachotage. Ce n’est plus de l’enseignement, a-t-il averti. J’ai fait beaucoup de grèves mais, pas pour le décrochage. Ce qui est possible est possible, quand il y a l’argent, a-t-il souligné. Vous voulez une école supérieure, mais moi, c’est une académie militaire que je veux créer et faire venir des enseignants américains, français, russes, etc. J’attends vos réflexions, a-t-il répondu. Et pour clore, il a dit qu’il n’aime pas venir à Bingerville à cause de son relief accidenté.
M.O
1939-2009, voici que l’Empt a 70 ans bien sonnés. Pour célébrer cet anniversaire, les anciens et nouveaux enfants de troupe avec à leur tête le chef suprême des armées étaient présents à la place d’armes de l’Empt pour donner un caractère solennel à la fête. Le commandant-école de ladite institution militaire, le lieutenant-colonel Assamoi Djézou Edouard, a été le premier à prendre la parole pour exprimer toute la gratitude de son établissement au président Laurent Gbagbo pour le don qu’il a fait afin de remettre l’institution d’aplomb. Il a indiqué que ce sont des militaires rompus à la discipline et des enseignants chevronnés qui encadrent les apprenants. Ouattara Sanga au nom des enfants de troupe, a précisé que l’école est plus jeune que jamais avec ses 70 ans et il s’est félicité de l’encadrement et de la formation reçus. C’est pourquoi, il a dit toute la détermination des camarades enfants de troupe à travailler davantage. Quant à Monnet Monnet Marc, porte-parole des anciens enfants de troupe, il a remercié le président Gbagbo pour le don de 175 millions de francs offert le 18 septembre 2007, à l’Empt, pour sa réhabilitation. C’est pour cela, a-t-il martelé, l’école a fière allure, aujourd’hui. Pour le général de division Philippe Mangou, chef d’état-major (Cema), c’est un moment de joie de célébrer ces 70 ans et de maintenir toujours l’école parmi l’élite. L’Empt, a-t-il expliqué, a tenu toutes ses promesses et le visage actuel de l’école est le résultat de l’acte de générosité des 175 millions de francs du président de la République. Ainsi, le chef d’état-major, a-t-il sollicité que l’Empt soit érigée en établissement supérieur. N’guessan Amani Michel, ministre de la Défense, s’est pour sa part, réjoui de la présence effective du chef de l’Etat à cette cérémonie de lancement des festivités du 70è anniversaire de l’école. Il a abordé dans le même sens que le Cema pour demander que l’Empt soit transformée en école supérieure. D’ici là, il dit attendre les résultats des réflexions qui aboutiront à cette mutation. Le discours tant attendu était, à n’en point douter, celui du président Gbagbo. Une fois à la tribune, il a dit toute sa fierté de voir l’Empt tenir la dragée haute à toutes les écoles de Côte d’Ivoire par les excellents résultats de fin d’année. Ce qui est attractif, a-t-il noté, c’est la meilleure école de Côte d’Ivoire. Des civils enseignants ont décidé de se donner un comportement militaire et ont refusé le droit de grève contrairement à leurs collègues, a-t-il lancé. L’enseignement est organisé en cycle qu’il faut respecter, on ne peut pas faire la grève et après décider de dire qu’on va rattraper les cours. Ce n’est pas possible. C’est du bachotage. Ce n’est plus de l’enseignement, a-t-il averti. J’ai fait beaucoup de grèves mais, pas pour le décrochage. Ce qui est possible est possible, quand il y a l’argent, a-t-il souligné. Vous voulez une école supérieure, mais moi, c’est une académie militaire que je veux créer et faire venir des enseignants américains, français, russes, etc. J’attends vos réflexions, a-t-il répondu. Et pour clore, il a dit qu’il n’aime pas venir à Bingerville à cause de son relief accidenté.
M.O
