Comme annoncé, le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest, section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI), vient de démarrer sa campagne de sensibilisation 2009. Ses responsables étaient à Yopougon kouté-village le samedi 21 mars dernier, dans le cadre d’une conférence publique sur le thème : « Contribution des communautés à la lutte contre l’insécurité urbaine et la violence armée ». A cette occasion, les experts sollicités par les RASALAO-CI ont instruit les jeunes du cours secondaire protestant sur les dangers qu’il y a à utiliser des mares légères. Les jeunes, a noté le lieutenant colonel Kouassi Patrice, sont les premiers utilisateurs et les premières victimes des armes légères. Bien que désignées sous le vocable de petit calibre et d’armes légères, ces armes, a-t-il commenté, tuent quelques 500 000 personnes dans le monde. « Elles coûtent moins cher. Leur prolifération dans un pays, fait fuir les investisseurs économiques. Et du coup, se sont des milliers de jeunes qui se retrouvent au chômage », a-t-il déclaré. Pour sa part, la présidente du Réseau, la journaliste Michèle Pépé, a expliqué que cette conférence a pour but d’intéresser et d’associer les communautés à la lutte contre les armes légères et de petit calibre. « Il nous faut tous, solidairement, nous mobiliser contre les détenteurs illégaux abusifs, les trafiquants et les fabricants de ces instruments de la mort. Parce que, ces différentes catégories de personnages vivent au milieu de nous. Nous les connaissons, nous les protégeons par notre silence », a-t-elle déploré. La conférence a pris fin par des échanges entre le public et les experts.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna