Le réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'Ouest (Rasalao-ci) entreprend une vaste campagne nationale d'information et de sensibilisation sur les dangers de la prolifération et d'utilisation abusive des armes légères. Dans le cadre de cette campagne, le Rasalao était le samedi 21 mars dernier dans la commune de Yopougon où il a tenu une conférence publique sur le thème : "Contribution des communautés à la lutte contre l'insécurité et la violence urbaine". Cadre choisi pour cette conférence publique, le Cours secondaire protestant (Csp) de Yopougon-Kouté. En présence de plusieurs responsables de communauté et de nombreux élèves, la président du Rasalao-ci, Michèle Pépé, en a appelé à la mobilisation de tous contre la prolifération et l'utilisation abusive des armes légères "la responsabilité première, celle du changement et de la construction d'une Côte d'Ivoire de paix, de sécurité et de justice (…) incombe en premier lieu aux communautés". Et d'ajouter pour dire "il nous faut tous, solidairement, nous mobiliser contre les détenteurs illégaux, les utilisateurs abusifs, les trafiquants et les fabricants de ces instruments de mort et de désolation". Selon Michèle Pépé, "l'Etat seul ne peut pas et ne pourra pas garantir notre sécurité, si nous ne nous impliquons pas dans ce combat". Le Général Désiré Adjoussou, président de la commission nationale de lutte contre les armes légères de petit calibre, dans le même élan, a indiqué qu’"il nous faut prendre une option commune : celle de lutter ensemble pour débarrasser nos villes et nos villages des armes qui circulent de façon illicite et imaginer et proposer ensemble des solutions". Le colonel Kouassi, expert en armes légères et Diaby Baba, directeur du centre pour la promotion de la non violence ont animé la conférence publique.
Jean Prisca
Jean Prisca
