Le Directeur Général de la Police nationale, le Commissaire divisionnaire major Bredou M’Bia, estime qu’il faut régler au plus vite la question de la prolifération et de la circulation illicite des armes légères en accélérant le processus de mise en place de la Commission nationale de lutte contre les ALPC. C’est la substance du message qu’il a livré au cours de l’audience qu’il a accordée à une délégation du Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-CI), conduite par sa présidente Michèle Pépé. C’était le mardi 20 janvier 2009, à la salle de conférence de la Direction générale de la Police, au Plateau. Pour le premier responsable de la Police, qui avait à ses côtés ses principaux collaborateurs, le travail de prévention que fait le Rasalao-CI, doit être soutenu par la Commission nationale qui a un pouvoir coercitif. Aussi, a-t-il souhaité que cette institution étatique soit effectivement installée pour plus d’efficacité dans la lutte contre les armes légères. «Il faut que le Gouvernement fasse beaucoup d’efforts. Il faudrait que l’Etat joue sa partition », a-t-il soutenu. Notamment en donnant les moyens nécessaires à la Police et à la Gendarmerie. Pour le Commissaire divisionnaire major Bredou, « il faut qu’on arrive à endiguer (ce) fléau », car soutiendra-t-il, « les armes légères, c’est le mal de l’Afrique de l’Ouest ». Le Directeur général de la Police a relevé que la montée de la criminalité est intimement liée à la prolifération et à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC). «Tant qu’on ne finira pas avec le problème des armes légères et de petit calibre, on n’en finira pas avec les braquages et autres coupeurs de route », a-t-il prévenu. M. Bredou M’Bia, qui dit être «en phase» avec le Rasalao-CI, a souhaité que l’équipe de Michèle Pépé étende la sensibilisation jusque dans le milieu carcéral. La Présidente du Rasalao-CI, Michèle Pépé, a expliqué les grands axes de la Campagne nationale de sensibilisation et d’information que conduit sa structure, tout en souhaitant un appui et une implication de la Police nationale dans ses activités sur le terrain.
O.G
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