M. Jean-Claude N’guessan, professeur de musique à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC), a initié des cours ayant pour but de former une nouvelle caste d’artistes musiciens capables d’exceller au plan national et international. Le cours inaugural de cette initiative a eu lieu le vendredi dernier, au sein dudit institut sis à Cocody. Ce cours a été constitué de théories et d’exercices pratiques.
M. N’guessan a d’ abord fait une étude comparative entre la musique occidentale et la musique africaine avant de souligner que la musique africaine est complexe dans sa pratique et son étude. Ainsi, ses cours visent la transcription de la musique africaine car cette transcription pose d’énormes problèmes. Cet espace est, dit-il, un cadre d’exposition du fruit de différentes réflexions visant à apporter un appui à la culture. C’est pourquoi il exhorte tout participant pouvant contribuer d’une manière ou d’une autre à l’avancement de la musique à ne pas hésiter.
L’instrument musical qui devra servir d’élément de transcription de la musique africaine pendant les cours est l’Ahoko. Pour M. N’guessan, les instruments musicaux, notamment l’Ahoko, doivent fonctionner au même titre que la guitare, le piano etc. Transcrivant quelques notes d’Ahoko, il a montré les éléments constitutifs de celui-ci. Pour que la musique de l’Ahoko ait lieu, a-t-il ajouté, il faut la présence d’une tige striée, d’un racleur et d’un résonneur. Il a par ailleurs souligné que le principe d’assignation est le mieux indiqué pour transcrire le Ahoko.
Pour le professeur, la maîtrise des instruments locaux est une exigence pour leur intégration au niveau mondial. “Les instruments manding intègrent toutes les musiques du monde. Pourquoi pas les nôtres ?” s’est interrogé M. N’guessan. A l’en croire, avec l’évolution des temps, il faut adapter les instruments et la musique ivoirienne par des études. Les cours du professeur se dérouleront tous les derniers vendredis du mois.
Cissé Moussafa Stagiaire
M. N’guessan a d’ abord fait une étude comparative entre la musique occidentale et la musique africaine avant de souligner que la musique africaine est complexe dans sa pratique et son étude. Ainsi, ses cours visent la transcription de la musique africaine car cette transcription pose d’énormes problèmes. Cet espace est, dit-il, un cadre d’exposition du fruit de différentes réflexions visant à apporter un appui à la culture. C’est pourquoi il exhorte tout participant pouvant contribuer d’une manière ou d’une autre à l’avancement de la musique à ne pas hésiter.
L’instrument musical qui devra servir d’élément de transcription de la musique africaine pendant les cours est l’Ahoko. Pour M. N’guessan, les instruments musicaux, notamment l’Ahoko, doivent fonctionner au même titre que la guitare, le piano etc. Transcrivant quelques notes d’Ahoko, il a montré les éléments constitutifs de celui-ci. Pour que la musique de l’Ahoko ait lieu, a-t-il ajouté, il faut la présence d’une tige striée, d’un racleur et d’un résonneur. Il a par ailleurs souligné que le principe d’assignation est le mieux indiqué pour transcrire le Ahoko.
Pour le professeur, la maîtrise des instruments locaux est une exigence pour leur intégration au niveau mondial. “Les instruments manding intègrent toutes les musiques du monde. Pourquoi pas les nôtres ?” s’est interrogé M. N’guessan. A l’en croire, avec l’évolution des temps, il faut adapter les instruments et la musique ivoirienne par des études. Les cours du professeur se dérouleront tous les derniers vendredis du mois.
Cissé Moussafa Stagiaire
