Au terme de la 13è session de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, tenue le 17 mars 2009 à Ouagadougou, le président malien Ahmadou Toumani Touré a reçu les dossiers brûlants de l’union. Parmi ceux-ci, figure la gestion des agences nationales de la BCEAO de Côte d’Ivoire victimes de casses. Quoi que la question de la réhabilitation de ces agences situées aujourd’hui dans les zones des Forces nouvelles (Man et de Korhogo), mais nulle part l’on a mis fin à la polémique, consistant à se demander qui va rembourser les sommes d’argent volé. Déjà, lors des réunions précédentes, certains chefs d’Etat avaient demandé que ce soit la Côte d’Ivoire seule qui assume les dommages subis par les agences de la BCEAO. Mais, compte tenu de la situation de la Côte d’Ivoire, vu qu’elle a encore du mal à faire face aux programmes de sortie de crise, certains chefs d’Etat avaient suggéré que cette question ne fasse pas l’objet de débat maintenant. Comme solution palliative, ils ont convenu que ce soit la BCEAO qui finance les travaux de réhabilitation des agences de Bouaké et Man. Ahmadou Toumani Touré à qui revient désormais, la charge de régler ce dossier, travaillera de concert avec Henri Dacoury Tabley, gouverneur de la BCEAO. Mais, toujours est-il que le problème du remboursement des sommes disparues lors des casses des agences de la BCEAO de Man et de Bouaké, demeure.
T.S
T.S
