Le rideau est tombé sur le Salon international des transports (Sitrao) tenu du 12 au 15 mars 2009 à Bamako sous le parrainage du Port autonome d’Abidjan. Un rendez-vous qui a été un réel succès. Les propos de quelques membres de la communauté portuaire à notre confrère “Fraternité-Matin” traduisent les ambitions de ces opérateurs économiques de soutenir le “poumon de l’économie ivoirienne”.
Mme Michel Toth, responsable, Service Marketing USC : “Rechercher de la clientèle”
« USC est une entreprise qui exerce dans le domaine des transports en tant que commissionnaire en douane, manutentionnaire, consignataire. Elle est au service des opérateurs économiques de Côte d’Ivoire et de la sous-région. Nous sommes au Sitrao parce que le Mali est un gros importateur de marchandises. Le Salon est une occasion de nous faire connaître dans les pays de l’hinterland afin de pouvoir offrir nos services aux opérateurs économiques. Il s’agit donc de rechercher de la clientèle et de raffermir les rapports que nous avons déjà dans ces pays. »
Abdouldramane Bakayoko, DG de l’Office ivoirien des chargeurs : “Rassurer les opérateurs”
« Nous sommes au Sitrao pour profiter de ce cadre d’échange qui permet de discuter avec tous les experts en matière de transport. C’est l’occasion de voir tout ce qui peut être fait aujourd’hui pour que notre région bénéficie d’une nouvelle relance. Vous savez que pour ce qui concerne le transport de surface, nous avons dans nos pays un parc totalement vieillissant alors que le transport est devenu un facteur de compétitivité pour toutes les entreprises. Il est donc important que nous disposions d’un matériel adapté et des infrastructures sûres. Il s’agit donc ici de discuter de cette question pour voir dans quelle mesure nous pouvons bénéficier d’appuis extérieurs. Le Sitrao est aussi un cadre qui nous permet de valoriser l’infrastructure portuaire que nous avons à Abidjan. Ce n’est un secret pour personne, les pays de l’hinterland constituent un marché important pour les industries et les services, notamment l’outil portuaire ivoirien. Nous sommes donc ici pour faire valoir nos atouts et renforcer nos relations avec les partenaires du Mali. Et l’Oic a un rôle important en ce qui concerne la facilitation, notamment en ce qui concerne le flux du transport sur le corridor ivoirien. Nous travaillons à ce que malgré la situation de crise, les opérateurs économiques puissent venir et repartir d’Abidjan sans grande difficulté. Nous sommes ici pour les rassurer. Et leur dire que tout le gouvernement est sensibilisé à ce problème. Je crois que nous pouvons espérer, dans les jours à venir une plus grande fluidité dans notre corridor. »
Manouan Amangoua, Directeur commercial du port de San Pedro : “Nous voulons importer”
« Le port autonome de San Pedro (Pasp) se veut un outil d’intégration sous-régionale. Nous saisissons l’occasion du Sitrao pour montrer notre volonté de participer au développement économique de la sous-région.Il faut que les voies d’accès aux ports soient compétitives. Pour cela, elles doivent être réhabilitées, fluides et sécurisées. En Côte d’Ivoire, nous avons déjà un réseau routier qui fait partie des plus performants. Mais, il faut réhabiliter certains tronçons. En ce qui concerne le port de San Pedro, il s’agit du tronçon qui relie San Pedro au Mali.
Le Pasp est un outil performant pour les opérateurs économiques. Mais ils sont confrontés aux tracasseries et à l’état de la route. Le Pasp a un trafic à 80% d’export et 20% d’import. Nous voulons établir un équilibre de trafics, d’où notre présence au Sitrao. Il s’agit, en tant que port naturel du Mali, de rencontrer les importateurs de ce pays afin de leur montrer les opportunités que nous leur offrons. »
Stéphane Eholié, directeur général de Simat : "Résoudre le problème du racket”
« Nous sommes à ce salon parce que je pense que l’intégration économique passe inévitablement par les pays enclavés. Aujourd’hui, le transport est un vecteur fondamental pour les économies africaines. C’est un levier important contre le sous-développement grâce à l’amélioration des coûts de revient. Ce salon est bienvenu parce que le Mali occupe une place importante au port d’Abidjan. Simat est un partenaire privilégié pour les opérateurs économiques maliens. Nous ne pouvions qu’être présents à cette manifestation. Le Sitrao est, pour nous, l’occasion de remercier nos frères Maliens, de présenter notre société et de faire comprendre que le transport est important. Aujourd’hui, on parle de transport multimodal avec des projets de ferroutage et de combinaison air-mer. Nous ne pouvions que nous insérer dans cette dynamique. La Côte d’Ivoire entend reprendre son rang de première destination aussi bien pour le Mali que pour les autres pays enclavés. Pour cela, il faudra résoudre le problème du racket et procéder à la réhabilitation des routes. »
Claude Lath, directeur d’exploitation de Global Manutention : “Montrer nos projets”
« Nous sommes sur le trafic de l’hinterland de Bamako avec, entre autres, le riz, le sucre et le fer à béton. Le Sitrao est une occasion où un certain nombre d’acteurs économiques vont se retrouver, parmi lesquels les partenaires que nous avons à Bamako. C’est donc pour nous une opportunité de les rencontrer et de leur proposer nos produits et projets sur les ports ivoiriens. »
Karim Coulibaly, directeur général de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer : “Le Sitrao ouvre un nouveau débat”
« L’Académie des sciences et techniques de la mer offre une formation initiale et une formation continue. La seconde est destinée aux entreprises maritimes et portuaires et à des entreprises industrielles, notamment pétrolières. Ce salon ouvre un nouveau débat. Qui dit nouveau débat, remise en cause et réajustement, dit formation professionnelle. Les domaines d’activités maritimes et portuaires qui feront l’objet de communications ici nécessitent la formation. Et nous, à l’Académie, sommes l’institution chargée de faire cette formation. Nous en avons les équipements. Et comme l’Académie couvre 15 pays, nous avons été invités au Sitrao pour en parler. »
Kouadio Koffi Alexandre, directeur commercial de Athena Shipping : “Se faire connaître davantage”
« Nous sommes une jeune entreprise maritime. Nous n’avons que 20 mois d’existence. A travers ce genre de salons, la société veut davantage se faire connaître dans les Etats de l’hinterland. Nous avons espoir que le Sitrao va nous apporter de nouveaux clients. Ce n’est pas la première fois que nous sommes au Mali. Nous y avons déjà effectué une mission d’une semaine, il y a environ six mois, pour rencontrer les gros opérateurs qui importent la farine, le riz, le fer à béton. Les préoccupations que les uns et les autres ont exprimées tournaient autour du climat politique en Côte d’Ivoire et des tracasseries routières. Je pense qu’avec l’insistance du président de la communauté portuaire et des opérateurs économiques maliens, les choses pourront évoluer positivement. Ce qui favorisera nos échanges avec les pays de l’hinterland. »
Une sélection de Sériba Koné
Source : Fraternité-Matin
Mme Michel Toth, responsable, Service Marketing USC : “Rechercher de la clientèle”
« USC est une entreprise qui exerce dans le domaine des transports en tant que commissionnaire en douane, manutentionnaire, consignataire. Elle est au service des opérateurs économiques de Côte d’Ivoire et de la sous-région. Nous sommes au Sitrao parce que le Mali est un gros importateur de marchandises. Le Salon est une occasion de nous faire connaître dans les pays de l’hinterland afin de pouvoir offrir nos services aux opérateurs économiques. Il s’agit donc de rechercher de la clientèle et de raffermir les rapports que nous avons déjà dans ces pays. »
Abdouldramane Bakayoko, DG de l’Office ivoirien des chargeurs : “Rassurer les opérateurs”
« Nous sommes au Sitrao pour profiter de ce cadre d’échange qui permet de discuter avec tous les experts en matière de transport. C’est l’occasion de voir tout ce qui peut être fait aujourd’hui pour que notre région bénéficie d’une nouvelle relance. Vous savez que pour ce qui concerne le transport de surface, nous avons dans nos pays un parc totalement vieillissant alors que le transport est devenu un facteur de compétitivité pour toutes les entreprises. Il est donc important que nous disposions d’un matériel adapté et des infrastructures sûres. Il s’agit donc ici de discuter de cette question pour voir dans quelle mesure nous pouvons bénéficier d’appuis extérieurs. Le Sitrao est aussi un cadre qui nous permet de valoriser l’infrastructure portuaire que nous avons à Abidjan. Ce n’est un secret pour personne, les pays de l’hinterland constituent un marché important pour les industries et les services, notamment l’outil portuaire ivoirien. Nous sommes donc ici pour faire valoir nos atouts et renforcer nos relations avec les partenaires du Mali. Et l’Oic a un rôle important en ce qui concerne la facilitation, notamment en ce qui concerne le flux du transport sur le corridor ivoirien. Nous travaillons à ce que malgré la situation de crise, les opérateurs économiques puissent venir et repartir d’Abidjan sans grande difficulté. Nous sommes ici pour les rassurer. Et leur dire que tout le gouvernement est sensibilisé à ce problème. Je crois que nous pouvons espérer, dans les jours à venir une plus grande fluidité dans notre corridor. »
Manouan Amangoua, Directeur commercial du port de San Pedro : “Nous voulons importer”
« Le port autonome de San Pedro (Pasp) se veut un outil d’intégration sous-régionale. Nous saisissons l’occasion du Sitrao pour montrer notre volonté de participer au développement économique de la sous-région.Il faut que les voies d’accès aux ports soient compétitives. Pour cela, elles doivent être réhabilitées, fluides et sécurisées. En Côte d’Ivoire, nous avons déjà un réseau routier qui fait partie des plus performants. Mais, il faut réhabiliter certains tronçons. En ce qui concerne le port de San Pedro, il s’agit du tronçon qui relie San Pedro au Mali.
Le Pasp est un outil performant pour les opérateurs économiques. Mais ils sont confrontés aux tracasseries et à l’état de la route. Le Pasp a un trafic à 80% d’export et 20% d’import. Nous voulons établir un équilibre de trafics, d’où notre présence au Sitrao. Il s’agit, en tant que port naturel du Mali, de rencontrer les importateurs de ce pays afin de leur montrer les opportunités que nous leur offrons. »
Stéphane Eholié, directeur général de Simat : "Résoudre le problème du racket”
« Nous sommes à ce salon parce que je pense que l’intégration économique passe inévitablement par les pays enclavés. Aujourd’hui, le transport est un vecteur fondamental pour les économies africaines. C’est un levier important contre le sous-développement grâce à l’amélioration des coûts de revient. Ce salon est bienvenu parce que le Mali occupe une place importante au port d’Abidjan. Simat est un partenaire privilégié pour les opérateurs économiques maliens. Nous ne pouvions qu’être présents à cette manifestation. Le Sitrao est, pour nous, l’occasion de remercier nos frères Maliens, de présenter notre société et de faire comprendre que le transport est important. Aujourd’hui, on parle de transport multimodal avec des projets de ferroutage et de combinaison air-mer. Nous ne pouvions que nous insérer dans cette dynamique. La Côte d’Ivoire entend reprendre son rang de première destination aussi bien pour le Mali que pour les autres pays enclavés. Pour cela, il faudra résoudre le problème du racket et procéder à la réhabilitation des routes. »
Claude Lath, directeur d’exploitation de Global Manutention : “Montrer nos projets”
« Nous sommes sur le trafic de l’hinterland de Bamako avec, entre autres, le riz, le sucre et le fer à béton. Le Sitrao est une occasion où un certain nombre d’acteurs économiques vont se retrouver, parmi lesquels les partenaires que nous avons à Bamako. C’est donc pour nous une opportunité de les rencontrer et de leur proposer nos produits et projets sur les ports ivoiriens. »
Karim Coulibaly, directeur général de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer : “Le Sitrao ouvre un nouveau débat”
« L’Académie des sciences et techniques de la mer offre une formation initiale et une formation continue. La seconde est destinée aux entreprises maritimes et portuaires et à des entreprises industrielles, notamment pétrolières. Ce salon ouvre un nouveau débat. Qui dit nouveau débat, remise en cause et réajustement, dit formation professionnelle. Les domaines d’activités maritimes et portuaires qui feront l’objet de communications ici nécessitent la formation. Et nous, à l’Académie, sommes l’institution chargée de faire cette formation. Nous en avons les équipements. Et comme l’Académie couvre 15 pays, nous avons été invités au Sitrao pour en parler. »
Kouadio Koffi Alexandre, directeur commercial de Athena Shipping : “Se faire connaître davantage”
« Nous sommes une jeune entreprise maritime. Nous n’avons que 20 mois d’existence. A travers ce genre de salons, la société veut davantage se faire connaître dans les Etats de l’hinterland. Nous avons espoir que le Sitrao va nous apporter de nouveaux clients. Ce n’est pas la première fois que nous sommes au Mali. Nous y avons déjà effectué une mission d’une semaine, il y a environ six mois, pour rencontrer les gros opérateurs qui importent la farine, le riz, le fer à béton. Les préoccupations que les uns et les autres ont exprimées tournaient autour du climat politique en Côte d’Ivoire et des tracasseries routières. Je pense qu’avec l’insistance du président de la communauté portuaire et des opérateurs économiques maliens, les choses pourront évoluer positivement. Ce qui favorisera nos échanges avec les pays de l’hinterland. »
Une sélection de Sériba Koné
Source : Fraternité-Matin