Pauvre Nanankoua Gnamamtêh, comment t’es-tu arrangé pour te mettre dans ce sale pétrin ? Tu as cru en la liberté de la presse et tu as fait ton travail sans crainte. Aujourd’hui tu es emprisonné et l’on a fait de toi un héros, une star. Car un journaliste incarcéré, c’est bien une situation rare de nos jours. A travers toi, toute la presse ivoirienne est maintenant consciente du danger du bâillonnement qui planait dans la discrétion mais qui vient d’être révélé à tous. Les journalistes qui ne devraient plus être jetés en prison dans l’exercice de leur fonction, le sont désormais parce que trahis, menacés par le bâton des « maîtres » de façon permanente.
Par Samuel Amani
Par Samuel Amani