Présents à l’Ecole nationale de statistique et d’économie appliquée dans le cadre de l’attribution des bourses, les représentants de divers ministères manquent de se faire lyncher par un groupe d’élèves.
Des tables bancs sens dessus-dessous, des documents deversés sur le sol, des chaises renversées, … Un décor de désordre comme si un ouragan était passé par là. Et pourtant, c’est le tableau que les élèves des Grandes écoles ont présenté au parterre de personnalités présentes hier dans la salle N°508 de l’Ecole normale supérieure de statistique et d’économie appliquée (Ensea). Estimant que le quota de bourses allouées aux élèves des Grandes écoles n’est pas élevé, et sans tenir compte de la présence des représentants des différents ministères de l’Economie et des Finances, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Culture et de la Francophonie, les “justiciers” qui semblaient avoir été appelés par leurs camarades ont, selon une source, surgi du néant pour venir semer le grabuge dans la salle. «Ce sont les éléments de la Fesci. Ils ont failli nous lyncher à cause de la bourse. C’est leur pratique, nous la connaissons tous», a affirmé un des participants, rencontré sur les lieux de l’incident. Une thèse que réfute un des responsables de la structure incriminée. «La Fesci ne se reconnait pas dans cet acte. Que l’on arrête de lui coller sur le dos tous les vilains actes», a affirmé un des responsables de cette structure, sous le sceau de l’anonymat. Joint au téléphone, Diaby Seydou directeur des bourses du ministère de l’Enseignement supérieur emboîte le pas au responsable de la Fesci. Selon lui, ce ne sont pas des éléments de la Fesci qui ont crée cette violence. Ce sont plutôt des élèves des Grandes écoles qui ont causé le désordre. «Il n’y a pas eu d’attaque physique personnelle. Ils s’en sont pris aux tables bancs et documents qui étaient posés devant chaque participant à la rencontre » a expliqué le directeur qui a ajouté que la distribution des bourses est une affaire d’enveloppe budgétaire. «Ils faut que les étudiants comprennent que nous ne pouvons pas donner la bourse à tout le monde. Nous, nous faisons en sorte que chaque structure estudiantine ait quelque chose », a-t-il clarifié. Pour l’instant la rencontre qui devait se dérouler sur 4 jours (du 24 au 27 mars) est suspendue jusqu’à nouvel ordre, a précisé M. Diaby.
Touré Yelly
Des tables bancs sens dessus-dessous, des documents deversés sur le sol, des chaises renversées, … Un décor de désordre comme si un ouragan était passé par là. Et pourtant, c’est le tableau que les élèves des Grandes écoles ont présenté au parterre de personnalités présentes hier dans la salle N°508 de l’Ecole normale supérieure de statistique et d’économie appliquée (Ensea). Estimant que le quota de bourses allouées aux élèves des Grandes écoles n’est pas élevé, et sans tenir compte de la présence des représentants des différents ministères de l’Economie et des Finances, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Culture et de la Francophonie, les “justiciers” qui semblaient avoir été appelés par leurs camarades ont, selon une source, surgi du néant pour venir semer le grabuge dans la salle. «Ce sont les éléments de la Fesci. Ils ont failli nous lyncher à cause de la bourse. C’est leur pratique, nous la connaissons tous», a affirmé un des participants, rencontré sur les lieux de l’incident. Une thèse que réfute un des responsables de la structure incriminée. «La Fesci ne se reconnait pas dans cet acte. Que l’on arrête de lui coller sur le dos tous les vilains actes», a affirmé un des responsables de cette structure, sous le sceau de l’anonymat. Joint au téléphone, Diaby Seydou directeur des bourses du ministère de l’Enseignement supérieur emboîte le pas au responsable de la Fesci. Selon lui, ce ne sont pas des éléments de la Fesci qui ont crée cette violence. Ce sont plutôt des élèves des Grandes écoles qui ont causé le désordre. «Il n’y a pas eu d’attaque physique personnelle. Ils s’en sont pris aux tables bancs et documents qui étaient posés devant chaque participant à la rencontre » a expliqué le directeur qui a ajouté que la distribution des bourses est une affaire d’enveloppe budgétaire. «Ils faut que les étudiants comprennent que nous ne pouvons pas donner la bourse à tout le monde. Nous, nous faisons en sorte que chaque structure estudiantine ait quelque chose », a-t-il clarifié. Pour l’instant la rencontre qui devait se dérouler sur 4 jours (du 24 au 27 mars) est suspendue jusqu’à nouvel ordre, a précisé M. Diaby.
Touré Yelly
