x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le jeudi 26 mars 2009 | Notre Voie

Salif Bictogo, président du Stella club d’Adjamé : "Il faut mettre fin au calendrier des matches sans date"

Notre Voie : Que peut-on attendre du Stella pour la saison qui vient de commencer ?

Salif Bictogo : Nous entendons faire mieux que la saison passée, c’est - à - dire être parmi les “Africains”. Nous plaçons aussi cette nouvelle saison sous le signe de la construction. Nous continuons donc à construire le club.


N.V : Quelles sont les dispositions prises pour faire mieux que la saison dernière comme vous le dites ?

S.B : Nous n’avons pas pris de dispositions particulières. Nous avons échangé avec l’encadre-ment technique et avons gardé la même ossature de l’équipe. Nous avons réussi à conserver un peu plus de 80% de notre effectif. Aujourd’hui, il est difficile de garder un effectif deux ans de suite. Nous l’avons fait, c’est un gage de stabilité du club. Coulibaly Tiécoura et Kadio Boris, qui nous avaient été prêtés par l’Asec, ont rejoint leur club d’origine. Ouédraogo Guina et John Kolié sont également partis, mais l’épine dorsale de l’équipe demeu-re. Elle est composée d’Oulaï Jean Baptiste, Ta-noh Jacques Alain, Diabaté Samba, Diomandé Mé, Kaba Koné, Gnago Gusta-ve. Je crois que nous aurons notre mot à dire dans cette ligue 1.


N.V : Récemment, les dirigeants de club dont vous-même avez dénoncé au cours d’une rencontre avec la presse le manque de calendrier précis du championnat. Cette saison encore, on constate que le calendrier est sans date…

S.B : C’est devenu malheureusement pour nous une habitude d’adopter un calendrier de championnat sans date. Une équipe doit se préparer dans la sérénité. Et cela recommande qu’elle soit en possession de toutes les dates de ses matches de championnat. C’est notre combat quotidien. Il faut mettre fin au calendrier de matches sans date. Je propose qu’on calque un peu notre calendrier sur ceux des pays européens où nos joueurs ont l’habitude d’atterrir pour leur carrière professionnelle. Si nos joueurs vont faire des essais au moment où nous sommes en plein championnat, cela affaiblit bien évidemment notre potentiel. Aujourd’hui, il est nécessaire de faire un calendrier en rapport avec ceux des grands pays de football pour éviter des désagréments à nos clubs.

Si le mercato européen et le nôtre se situent dans la même période, les clubs ivoiriens en souffriraient moins.


N.V : Quelle a été la réaction de la FIF après la conférence de presse au cours de laquelle vous avez dénoncé un certain nombre de choses dont le mauvais calendrier du championnat ?

S.B : Nous avons eu une rencontre à huis clos avec le président. Souffrez que je n’en dise pas plus parce que le huis clos ne se dévoile pas. Seulement, il faut avoir à l’esprit que la fédération et les clubs sont sur le même bateau. En conséquence, notre avis doit compter dans la prise des décisions.


N.V : La Côte d’Ivoire n’a pu franchir le premier tour du Championnat d’Afri-que des nations qu’elle a organisé. Selon vous, qu’est-ce qui explique cet échec ?

S.B : D’abord, je rejette les arguments selon lesquels notre championnat ne serait pas d’un bon niveau. Nous avons un championnat d’un bon niveau. L’échec des Eléphants au CHAN est dû à leur mauvaise préparation. De plus, les joueurs manquaient de compétition. Je crois que quand on décide d’organiser une compétition, il faut se donner les moyens de la remporter. On s’est plutôt donné les moyens de réussir l’organisation.

Le CHAN ne nous a pas surpris. Dès lors qu’on savait qu’on devrait organiser cette compétition, nous aurions pu nous arranger pour finir rapidement le championnat. Notre championnat traîne trop en longueur. En plus, il y a eu une mauvaise appréciation des choses. Ce n’est pas parce que des joueurs ont remporté une compétition sous-régionale qu’ils sont bons et que leur préparation devait être la même pour une coupe d’Afrique. Un joueur qui était en forme en novembre ne peut l’être forcement en février. Il est anormal qu’une équipe nationale, qui est en pleine préparation quitte sa base à six jours de la compétition pour aller livrer des matches amicaux dans un autre pays. Elle n’a pu récupérer totalement et cela s’est ressenti contre la Zambie et la Tanzanie.

Sur le plan coaching, il y a eu des erreurs à mon avis. On ne peut pas demander au seul attaquant dont l’équipe disposait de venir jusqu’à la ligne médiane pour attaquer.
L’entraîneur n’a pas rectifié le tir. Quand vous mettez un système en place et qu’il ne marche pas, vous devez le changer. L’entraîneur Kouadio Georges ne l’a pas fait. Et cela ne pouvait que donner le résultat que nous connaissons.

Entretien réalisé par Ephrem Touboui
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ