L’atmosphère est tendue et les choses risquent de se compliquer au niveau du Port Autonome d’Abidjan (PAA) et de celui de San-Pédro (PASP) si le gouvernement ne reprend pas incessamment les négociations avec les syndicats de dockers. C’est ce que sont venus dire à la presse lesdits syndicats le jeudi 26 mars 2009 au cours d’une conférence organisée au siège de l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Unatrci).
On se souvient encore qu’à l’appel des organisations syndicales nommées CNDD (Collectif national des dockers transit pour la défense de leur droit) au PAA et l’USYDOCI (Union des syndicats des dockers de Côte d’Ivoire) au PASP, les dockers avaient observé huit jours durant (du 10 au 17 décembre 2008), une grève qui avait fortement paralysé les activités dans les deux ports. Par leur mouvement, les travailleurs réclamaient l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Sept points avaient été en son temps soumis aux autorités portuaires. A savoir : la réintégration dans leurs droits et emplois avec mesures d’accompagnement, des travailleurs et syndicalistes licenciés ; la fixation de la date des élections des délégués du personnel ; la révision de la convention de travail liant le syndicat des employeurs SEMPA (Syndicat des entrepreneurs des manutentions des ports d’Abidjan et de San-Pédro), aux organisations des travailleurs ; la revalorisation des salaires et des catégories professionnelles ; la suppression des inégalités salariales ; la fourniture des équipements de protection aux travailleurs ; la suspension de l’auto assurance maladie ; et le respect de la liberté syndicale. Selon Yves Kodibo, SG de l’Unatrci, les négociations en cours avec le ministre de l’Intérieur ont été interrompues sans raison alors que l’espoir de solutions était réel. « Les conditions de travail et de vie des dockers alimentent des frustrations et sont source de tensions. Nos travailleurs veulent des résultats concrets », ont fait savoir leurs syndicats. Aussi, l’Unatrci qui agit pour le compte des syndicats, demande au ministre de la Fonction Publique ce qui suit : l’établissement d’un calendrier consensuel de discussion ne pouvant excéder une semaine à compter de cette conférence du jeudi 26 mars 2009 ; la clôture des discussions au plus tard le 04 avril 2009 et l’organisation des scrutins au plus tard le 04 avril. Ces scrutins internes sont importants, car il s’agit de choisir les délégués devant négocier la nouvelle Convention collective puisque l’ancienne se termine le 18 avril prochain. Les dockers ont assuré qu’ils sont déterminés à obtenir par tous les moyens légaux, de meilleures conditions de vie et de travail.
Olivier Guédé
On se souvient encore qu’à l’appel des organisations syndicales nommées CNDD (Collectif national des dockers transit pour la défense de leur droit) au PAA et l’USYDOCI (Union des syndicats des dockers de Côte d’Ivoire) au PASP, les dockers avaient observé huit jours durant (du 10 au 17 décembre 2008), une grève qui avait fortement paralysé les activités dans les deux ports. Par leur mouvement, les travailleurs réclamaient l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Sept points avaient été en son temps soumis aux autorités portuaires. A savoir : la réintégration dans leurs droits et emplois avec mesures d’accompagnement, des travailleurs et syndicalistes licenciés ; la fixation de la date des élections des délégués du personnel ; la révision de la convention de travail liant le syndicat des employeurs SEMPA (Syndicat des entrepreneurs des manutentions des ports d’Abidjan et de San-Pédro), aux organisations des travailleurs ; la revalorisation des salaires et des catégories professionnelles ; la suppression des inégalités salariales ; la fourniture des équipements de protection aux travailleurs ; la suspension de l’auto assurance maladie ; et le respect de la liberté syndicale. Selon Yves Kodibo, SG de l’Unatrci, les négociations en cours avec le ministre de l’Intérieur ont été interrompues sans raison alors que l’espoir de solutions était réel. « Les conditions de travail et de vie des dockers alimentent des frustrations et sont source de tensions. Nos travailleurs veulent des résultats concrets », ont fait savoir leurs syndicats. Aussi, l’Unatrci qui agit pour le compte des syndicats, demande au ministre de la Fonction Publique ce qui suit : l’établissement d’un calendrier consensuel de discussion ne pouvant excéder une semaine à compter de cette conférence du jeudi 26 mars 2009 ; la clôture des discussions au plus tard le 04 avril 2009 et l’organisation des scrutins au plus tard le 04 avril. Ces scrutins internes sont importants, car il s’agit de choisir les délégués devant négocier la nouvelle Convention collective puisque l’ancienne se termine le 18 avril prochain. Les dockers ont assuré qu’ils sont déterminés à obtenir par tous les moyens légaux, de meilleures conditions de vie et de travail.
Olivier Guédé