ABIDJAN - Le recensement qui devait s'achever fin mars en Côte d'Ivoire en vue de l'élection présidentielle sans cesse reportée depuis 2005, a été de nouveau prolongé, des "séances de rattrapage" devant avoir lieu à partir de la mi-avril, a-t-on appris dimanche de source officielle.
"Les séances de rattrapage seront opérées avec des équipes restreintes à durée très limitée à partir de mi-avril", à Abidjan et dans "toutes les autres régions du pays", a indiqué la Commission électorale indépendante (CEI) dans un communiqué.
Selon la CEI, ce nouveau report est dû aux "arrêts de travail de certains agents (recenseurs) dans différentes localités", qui réclament le paiement de leurs salaires.
Par ailleurs, le démarrage du recensement des Ivoiriens de la diaspora "est reporté à une date ultérieure" en raison de contraintes financières, ajoute la commission, sans indiquer de date.
Depuis son lancement en septembre 2008, l'opération d'"identification" a déjà connu de nombreux retards, motivés selon la CEI et les autres structures concernées par des difficultés techniques et financières.
La CEI est chargée d'organiser les prochaines élections dans le pays, notamment la présidentielle, dont la date n'est toujours pas connue.
Volet crucial du processus de paix en cours, l'"identification" vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a fait état cette semaine de quelque 5,9 millions d'Ivoiriens "identifiés".
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.
"Les séances de rattrapage seront opérées avec des équipes restreintes à durée très limitée à partir de mi-avril", à Abidjan et dans "toutes les autres régions du pays", a indiqué la Commission électorale indépendante (CEI) dans un communiqué.
Selon la CEI, ce nouveau report est dû aux "arrêts de travail de certains agents (recenseurs) dans différentes localités", qui réclament le paiement de leurs salaires.
Par ailleurs, le démarrage du recensement des Ivoiriens de la diaspora "est reporté à une date ultérieure" en raison de contraintes financières, ajoute la commission, sans indiquer de date.
Depuis son lancement en septembre 2008, l'opération d'"identification" a déjà connu de nombreux retards, motivés selon la CEI et les autres structures concernées par des difficultés techniques et financières.
La CEI est chargée d'organiser les prochaines élections dans le pays, notamment la présidentielle, dont la date n'est toujours pas connue.
Volet crucial du processus de paix en cours, l'"identification" vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a fait état cette semaine de quelque 5,9 millions d'Ivoiriens "identifiés".
La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002.
Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.
