La sélection nationale de Côte d'Ivoire a malmené, 5-0, son homologue du Malawi, hier après-midi, au stade Félix Houphouët-Boigny exigu pour la circonstance.
Un, deux, trois, quatre et cinq buts à rien. C'est la cinglante correction que les Eléphants de Côte d'Ivoire ont infligée hier après-midi, au stade Félix Houphouët-Boigny, aux Flames du Malawi en match comptant pour le dernier tour éliminatoire Can-Mondial 2010, Poule E. En présence du Président Laurent Gbagbo, du ministre Dagobert Banzio, du président de la Fif Jacques Anouma… le capitaine Didier Drogba et ses camarades ont obligé les Malawites à boire le calice jusqu'à la lie. On joue seulement 28 secondes, quand Romaric N'Dri Koffi, à la réception d'un beau service d'Emmanuel Eboué sur le flac gauche de la défense des visiteurs, fait le premier pas de la promenade de santé des Eléphants. C'est le délire dans les travées du Félicia qui n'a jamais été aussi plein. Les supporters donnent davantage de la voix. Sur l'aire de jeu, les joueurs ivoiriens le leur rendent bien, dominateurs qu'ils sont en ce début de partie. A la 5e mn, leur joie sera encore plus grande après le but du goleador Didier Drogba sur un penalty consécutif à un acte d'antijeu sur Baky, en pleine surface de réparation. Le stade à forte dominance orange est en ébullition. Mais, même menés, les Malawites ne baissent pas la garde. Ils titillent de temps à autre la défense ivoirienne bien tenue par Kolo, Eboué, Chico et Méité Aboulaye. A la suite de l'une des attaques tous azimuts, le Malawite Kamanga Allan, à la 23e mn, manie le ballon dans la surface de réparation au nez et à la barbe de l'arbitre marocain Haimoudi Djamel qui ne dit rien. Cela n'altère guère la maitrise du jeu de la division offensive ivoirienne où règne en maître Drogba. C'est d'ailleurs lui qui en cette 27e mn, suite à une passe bien dosée de Chico très en vue sur le côté gauche, fait un contrôle orienté de la poitrine. Avant de reprendre, à mi-volet et du gauche, le cuir qui finit sa course au fond des filets de l'infortuné Sanudi Swadick. Après le quart d'heure d'oxygénation, les Eléphants ne lâchent pas prise. Les principaux acteurs du secteur médian, Maestro, et Kouamatien étincelant de classe, approvisionnent bien les avants. On joue la 59e mn. Malgré la forêt de jambes au cœur de la défense malawite, Kalounho plonge et inscrit le 4e but ivoirien. Le très nombreux public n'en demande pas mieux. C'est d'ailleurs à juste titre qu'il sera récompensé pour la 5e fois à la 70e mn par Baky qui exploite magistralement une passe en profondeur de son capitaine Drogba. C'est donc sur le score sans appel de 5-0 que l'opposition entre Eléphants et Flames s'est achevée. Bravo, les Eléphants ! Une très belle victoire malheureusement ternie par plusieurs morts et des blessés graves.
Eugène Djabia
djabia05664285@yahoo.fr
Un, deux, trois, quatre et cinq buts à rien. C'est la cinglante correction que les Eléphants de Côte d'Ivoire ont infligée hier après-midi, au stade Félix Houphouët-Boigny, aux Flames du Malawi en match comptant pour le dernier tour éliminatoire Can-Mondial 2010, Poule E. En présence du Président Laurent Gbagbo, du ministre Dagobert Banzio, du président de la Fif Jacques Anouma… le capitaine Didier Drogba et ses camarades ont obligé les Malawites à boire le calice jusqu'à la lie. On joue seulement 28 secondes, quand Romaric N'Dri Koffi, à la réception d'un beau service d'Emmanuel Eboué sur le flac gauche de la défense des visiteurs, fait le premier pas de la promenade de santé des Eléphants. C'est le délire dans les travées du Félicia qui n'a jamais été aussi plein. Les supporters donnent davantage de la voix. Sur l'aire de jeu, les joueurs ivoiriens le leur rendent bien, dominateurs qu'ils sont en ce début de partie. A la 5e mn, leur joie sera encore plus grande après le but du goleador Didier Drogba sur un penalty consécutif à un acte d'antijeu sur Baky, en pleine surface de réparation. Le stade à forte dominance orange est en ébullition. Mais, même menés, les Malawites ne baissent pas la garde. Ils titillent de temps à autre la défense ivoirienne bien tenue par Kolo, Eboué, Chico et Méité Aboulaye. A la suite de l'une des attaques tous azimuts, le Malawite Kamanga Allan, à la 23e mn, manie le ballon dans la surface de réparation au nez et à la barbe de l'arbitre marocain Haimoudi Djamel qui ne dit rien. Cela n'altère guère la maitrise du jeu de la division offensive ivoirienne où règne en maître Drogba. C'est d'ailleurs lui qui en cette 27e mn, suite à une passe bien dosée de Chico très en vue sur le côté gauche, fait un contrôle orienté de la poitrine. Avant de reprendre, à mi-volet et du gauche, le cuir qui finit sa course au fond des filets de l'infortuné Sanudi Swadick. Après le quart d'heure d'oxygénation, les Eléphants ne lâchent pas prise. Les principaux acteurs du secteur médian, Maestro, et Kouamatien étincelant de classe, approvisionnent bien les avants. On joue la 59e mn. Malgré la forêt de jambes au cœur de la défense malawite, Kalounho plonge et inscrit le 4e but ivoirien. Le très nombreux public n'en demande pas mieux. C'est d'ailleurs à juste titre qu'il sera récompensé pour la 5e fois à la 70e mn par Baky qui exploite magistralement une passe en profondeur de son capitaine Drogba. C'est donc sur le score sans appel de 5-0 que l'opposition entre Eléphants et Flames s'est achevée. Bravo, les Eléphants ! Une très belle victoire malheureusement ternie par plusieurs morts et des blessés graves.
Eugène Djabia
djabia05664285@yahoo.fr