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Politique Publié le lundi 30 mars 2009 | Le Patriote

Ralentissement du processus électoral - Le CRI appelle à des actions vigoureuses

Le Congrès pour la Renaissance ivoirienne n’est pas du tout content de la manière dont le processus électoral actuel est mené. Samedi dernier, son président M. Jean Enoch Bah l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse à Pullman. Pour le président du CRI, l’accord politique de Ouagadougou qui était censé apporter des élections aux Ivoiriens en novembre 2008, n’a pu le faire. Pis, l’APO n’est pas capable, à ses dires, de donner une date pour ces élections, seule solution pour permettre à notre pays et sa population de sortir de la misère et l’état de délinquance institutionnelle dans lequel est plongé la Côte d’Ivoire. C’est la raison pour laquelle il estime que l’accord politique de Ouagadougou a échoué. Le conférencier soutient qu’il ne pouvait en être autrement. Pour lui, le président Laurent Gbagbo a initié le dialogue direct rien que pour se soustraire, la résolution onusienne 1721. « L’APO est un mythe ainsi que l’élection présidentielle qui devrait en découler », a-t-il affirmé. Avant de demander à tous les Ivoiriens de se détourner de cet accord et à reconquérir leur dignité. Il a appelé pour ce faire à un nouveau rassemblement autour d’une plate-forme en vue d’exiger la restitution de la souveraineté du peuple. Pour lui, cette exige réaction n’exclut pas des actions de rue qui pour lui, est un droit constitutionnel. Aussi a-t-il demandé au peuple de Côte d’Ivoire de rester à l’écoute pour des éventuels mots d’ordre. Il a par ailleurs exhorté les autres forces politiques qui constituent le RHDP à sortir de l’état de connivence dans lequel il est englué actuellement avec le pouvoir. Pour ne pas subir selon lui au moment opportun la sanction du peuple. Car explique-t-il leur attitude passive fait d’eux les complices de Laurent Gbagbo. Le conférencier a dans la même veine, appelé les militants de tous les partis politiques siégeant au gouvernement, de prendre conscience et de se joindre à son mouvement pour arracher des élections à Laurent Gbagbo. S’agissant de l’affaire Anaky, le CRI a condamné le zèle dont a fait preuve l’armée dans le règlement de ce problème. Car pour lui, l’état-major des armées ne peut pas se substituer au procureur de la République « au point de venir sur le petit écran pour annoncer fièrement une bavure ». « Le CRI déplore très sincèrement cet état de fait et marque son scepticisme quant à la mentalité de l’armée dirigée par Phillipe Mangou dont les agissements ressemblent exactement à ceux d’un militant de parti politique », s’est-il indigné. En ce qui concerne la révision de la Constitution prônée par le professeur Francis Wodié, le président du CRI estime qu’elle n’est pas opportune. Car elle ne fera que traîner les choses. Pour lui, elle incombe au nouveau pouvoir qui sera issue des prochaines élections que tous les Ivoiriens appellent de leur vœu.
Jean-Claude Coulibaly
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