Depuis le lundi 23 mars dernier, un groupe de jeunes ivoiriens certainement impatients d'attendre la date des élections, c'est-à-dire le chronogramme électoral, a élu domicile en face du siège de la Commission électorale indépendante (Cei). Son unique objectif était de rencontrer le président de la Cei, M. Robert Beugré Mambé, pour qu'il lui communique la date du premier tour de l'élection présidentielle dans notre pays. Il importe cependant de rappeler que le groupe a été reçu par le cabinet du président de la Cei. Le président de l'institution tient à remercier ces jeunes qui viennent de regagner leur domicile pour l'intérêt qu'ils accordent à la chose publique de leur pays qui conditionne leur avenir. Mais la commission électorale se doit de respecter la loi. Cette démarche n'est pas celle recommandée par la loi fondamentale qui stipule : " la Cei fait une proposition des dates du scrutin et des dates d'ouverture et de clôture des campagnes électorales au gouvernement". Pour avoir des élections sans bagarre, il faut les préparer méthodiquement et patiemment pour éviter des palabres qui ruinent les nations. Préoccupée par l'enrôlement des populations, car sans liste électorale fiable, dépouillée de toute scorie, les Ivoiriens espéreront en vain. La Cei travaille à boucler cette opération délicate dans un silence responsable. Ainsi depuis le 5 mars 2009, dix-neuf (19) délégations conduites par les commissaires de la Cei sont dans certains pays, sur les cinq continents où ils ont terminé d'installer des Cei locales de l'étranger et former les agents d'enrôlement qui auront pour tâche d'organiser les élections au niveau de la diaspora ivoirienne. Faute de moyens, l’opérateur technique la Sagem n'a pu effectuer le déplacement à l'étranger. Or, un centre d'enrôlement est obligatoirement composé de quatre (4) agents d'identification et de recensement appartenant à la Cei, à la Cnsi, à l'Ins et à la Sagem. N'eut été des problèmes financiers qui bloquent l'opération, l'enrôlement des ivoiriens de la diaspora serait terminé. Les élections en Côte d'Ivoire de cette année étant des élections inclusives, c'est-à-dire qu'aucun ivoirien ne doit être exclu du scrutin, la Cei travaille de façon minutieuse pour réduire au maximum les erreurs. Malgré la crise financière qui frappe le monde entier, l'Etat ivoirien sans rechigner, accomplit son devoir régalien en mettant à la disposition de la Cei et des opérateurs techniques, les moyens de sa politique. Il y a encore d'autres difficultés à surmonter à savoir : la reconstitution des registres de l'Etat civil ; le budget de l'Etat à la Cei qui est de 16 milliards qui n'est pas encore totalement bouclé ; la sécurisation des élections par le Centre de Commandement Intégré, non encore maîtrisé ; Et l'installation des Tribunaux de 1ère instance pour commettre des litiges électoraux. Les opérations d'enrôlement et d'indentification peuvent paraître, peut- être un peu lentes aux yeux de certains ivoiriens, mais le rouleau compresseur de la Cei est en marche. Les Ivoiriens sortiront de la crise avec une élection propre qui donnera la paix à la Côte d'Ivoire. La Cei recommande donc le calme et la sérénité aux Ivoiriens.
Le Service Communication
de la Cei
Le titre est de la rédaction
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