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Politique Publié le mardi 31 mars 2009 | Le Patriote

Rencontre de Laurent Gbagbo avec les ex-rebelles - Voici pourquoi la rencontre a été ajournée

Les ex-rebelles et les forces restées fidèles à Laurent Gbagbo ont du mal à accorder leur violon. Le passage en force raté des FDS à la réunion quadripartite du vendredi 27 mars dernier, a amené les conseillers de Laurent Gbagbo à faire ajourner la rencontre qui était prévue hier au palais présidentiel. Les habitués des agendas du Chef de l’Etat ont constaté avec surprise que cette rencontre n’y figurait pas. « Il a été décidé de laisser le temps aux militaires de s’entendre ».
Les FDS-CI ont voulu obtenir de leurs frères d’arme un chronogramme précis du retour de 2000 policiers et 2000 gendarmes redéployés dans les zones sous leur contrôle. Ce redéploiement tel que conçu entraîne, inéluctablement, la disparition de l’appareil des FN. Or, les ex-chefs de guerre se trouvant ainsi éjectés du système, Guillaume Soro, selon des observateurs, sans l’attelage deviendra un Chef de gouvernement qu’on pourra malmener à volonté. Surtout que les actes administratifs, singulièrement les décrets qui devraient accompagner les bouleversements contenus dans l’Accord d’Ouagadougou semblent ne pas intéresser Laurent Gbagbo. L’on remarque qu’il a soigneusement rangé dans les placards, les compromis sur les grades, la nouvelle armée pour des raisons que l’on ignore. Quant à l’intégration des 600 policiers et gendarmes formés après les accords de Pretoria, elle est devenue un serpent de mer.
La proposition faite par les FN, dit-on, de diviser leur zone en quatre régions militaires avec la possibilité pour les ex-chefs de guerre, d’occuper des postes de responsabilité, irriterait le général Philippe Mangou et ses techniciens commis au dialogue militaire. Le ministre Désiré Tagro aurait même trouvé insultant, une telle proposition. Là où les compagnons du Premier ministre parlent de rétrocession progressive des pouvoirs au corps préfectoral redéployé, les FDS et les caciques du pouvoir demandent une rupture pure et simple.
Les sept heures de réunion au siège du CCI le vendredi dernier, n’ont donc pas permis de dissiper ces malentendus.

Coulibaly Brahima
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