Lentement certes, mais sûrement, les Ivoiriens et la communauté internationale commencent à avoir une lisibilité et une visibilité sur la date pour le moment approximative des élections. La CEI, en charge du dossier a levé un coin de voile sur la question. Selon des indiscrétions ébruitées par les journaux, et proches de la structure dirigée par Robert Beugré Mambé, l’opinion nationale et internationale devrait avoir une idée claire et définitive de la date de la tenue des prochaines joutes électorales. La CEI soutient que cette information a été portée à la connaissance des acteurs de la sortie de crise, notamment les partis politiques et la Primature depuis le 27 février dernier, juste après le rencontre des membres du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA). Mais en tout état de cause, la CEI a révélé qu’au plus tard dans deux petites semaines, elle sera en mesure de fixer la date des élections tant attendues. Seulement voilà : il y a des obstacles au nombre de quatre qui se dressent sur ce chemin et que la CEI voudrait voir réglé. Il s’agit plus précisément du financement de la suite du processus. Ensuite, elle souhaite la fin des opérations d’identification et d’enrôlement des populations, le redéploiement du personnel judiciaire et enfin, la question du Centre de commandement intégré (CCI), l’instance qui a en charge la sécurisation des élections. L’équipe de Mambé Robert estime qu’une fois ces différents obstacles levés, les élections peuvent être organisées en roues libres.
Le premier responsable de la CEI ne croit pas si bien dire. Mais il convient de signaler que le dénominateur commun de tous cela demeure l’argent. Si l’argent est disponible, toutes ces questions peuvent être résolues sans aucune difficulté. Or il se trouve que celui qui tient et détient le cordon de la bourse demeure e chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Il appelle de tous ses vœux à des élections mais en même temps, n’est pas prêt à y aller. En témoignent ses nombreux coups bas contre l’Accord de Ouaga et ses quatre accords complémentaires. La dernière preuve de sa volonté de ne pas aller au plus vite aux élections est le report sine die de la rencontre qu’il devait avoir avec les responsables des Forces nouvelles le lundi dernier au Palais présidentiel. Pourtant, comme il l’avait dit à son retour de Ouaga, cette rencontre avait pour objectif de ‘’donner un coup de fouet’’ à l’Accord de Ouaga.
Yves-M. ABIET
Le premier responsable de la CEI ne croit pas si bien dire. Mais il convient de signaler que le dénominateur commun de tous cela demeure l’argent. Si l’argent est disponible, toutes ces questions peuvent être résolues sans aucune difficulté. Or il se trouve que celui qui tient et détient le cordon de la bourse demeure e chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Il appelle de tous ses vœux à des élections mais en même temps, n’est pas prêt à y aller. En témoignent ses nombreux coups bas contre l’Accord de Ouaga et ses quatre accords complémentaires. La dernière preuve de sa volonté de ne pas aller au plus vite aux élections est le report sine die de la rencontre qu’il devait avoir avec les responsables des Forces nouvelles le lundi dernier au Palais présidentiel. Pourtant, comme il l’avait dit à son retour de Ouaga, cette rencontre avait pour objectif de ‘’donner un coup de fouet’’ à l’Accord de Ouaga.
Yves-M. ABIET