Depuis quelques semaines, les déclarations et procès d’intention des virtuels candidats au poste de président du Conseil d’administration du Burida, font rage, avec à la clef, une suspicion à l’égard de ou une confiance totale en l’Administration provisoire. La campagne bat donc son plein, alors que tous les sociétaires sont dans l’attente du nouveau chronogramme du processus de l’élection des 12 collèges corporatistes. Ainsi, vendredi, lundi et mardi, le président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci), Gadji Céli, candidat déclaré à la présidence du Conseil, et certains de ses membres sont montés au créneau pour «dénoncer avec vigueur, la partialité de l’Administration provisoire du Burida».
Animant une conférence de presse, hier, au siège de l’Unartci, Glazaï Kevin, Tolio Anatole, Débohi et bien d’autres artistes, ont soutenu que, contre toute attente, vendredi dernier, alors qu’ils avaient l’aval du Burida pour que l’Unartci, par l’entremise de Débohi, puisse acheminer les demandes imprimées d’artistes empêchés, il leur a été demandé de produire une demande manuscrite dûment signée par le sociétaire avec la photocopie de sa carte. Ce qui les aurait mis dans l’impossibilité de faire enrôler 95 artistes. Toutefois, affirme Glazaï, des artistes comme Wédji Ped et Koné Fontaly qui étaient dans ce cas, ont pu, par extraordinaire, se faire enregistrer, lundi. Mieux, ils s’insurgent contre le fait que Valen Guédé, qu’ils assimilent au complice d’Armand Obou, puisse affirmer que c’est lui qui a mis fin aux inscriptions. En conséquence, ils invitent le ministre de la Culture à «éloigner Armand Obou de toutes les questions électorales».
Le service de communication du Burida atteste, pour sa part, du reste appuyé par Débohi qui impute toutefois cette situation à la célérité de la procédure, que «des demandes de dizaines d’artistes portent la même signature sur les imprimés et sont, bien évidemment, différentes des signatures sur les cartes de sociétaires». Il en est de Béatrice Gnoupalé. Et notre interlocutrice, mme Annick Ehouman, de s’interroger sur la crédibilité à accorder à Débohi, «un artiste dont on se souvient, vaguement et à peine, de la dernière œuvre», dans un contexte où des valeurs sûres existent. «Est-il le représentant légal de l’Unartci? quelle fonction y occupe-t-il?». Par ailleurs, concernant le cas Wédji Ped, ils affirment que c’est l’une des raisons qui ont prévalu à l’option de demandes manuscrites. En effet, à les en croire, ils ont été surpris que «ce dernier qui avait déjà fait sa demande à titre personnel, puisse avoir une autre demande dans le lot transmis par l’Unartci».
R. Coulibaly
Animant une conférence de presse, hier, au siège de l’Unartci, Glazaï Kevin, Tolio Anatole, Débohi et bien d’autres artistes, ont soutenu que, contre toute attente, vendredi dernier, alors qu’ils avaient l’aval du Burida pour que l’Unartci, par l’entremise de Débohi, puisse acheminer les demandes imprimées d’artistes empêchés, il leur a été demandé de produire une demande manuscrite dûment signée par le sociétaire avec la photocopie de sa carte. Ce qui les aurait mis dans l’impossibilité de faire enrôler 95 artistes. Toutefois, affirme Glazaï, des artistes comme Wédji Ped et Koné Fontaly qui étaient dans ce cas, ont pu, par extraordinaire, se faire enregistrer, lundi. Mieux, ils s’insurgent contre le fait que Valen Guédé, qu’ils assimilent au complice d’Armand Obou, puisse affirmer que c’est lui qui a mis fin aux inscriptions. En conséquence, ils invitent le ministre de la Culture à «éloigner Armand Obou de toutes les questions électorales».
Le service de communication du Burida atteste, pour sa part, du reste appuyé par Débohi qui impute toutefois cette situation à la célérité de la procédure, que «des demandes de dizaines d’artistes portent la même signature sur les imprimés et sont, bien évidemment, différentes des signatures sur les cartes de sociétaires». Il en est de Béatrice Gnoupalé. Et notre interlocutrice, mme Annick Ehouman, de s’interroger sur la crédibilité à accorder à Débohi, «un artiste dont on se souvient, vaguement et à peine, de la dernière œuvre», dans un contexte où des valeurs sûres existent. «Est-il le représentant légal de l’Unartci? quelle fonction y occupe-t-il?». Par ailleurs, concernant le cas Wédji Ped, ils affirment que c’est l’une des raisons qui ont prévalu à l’option de demandes manuscrites. En effet, à les en croire, ils ont été surpris que «ce dernier qui avait déjà fait sa demande à titre personnel, puisse avoir une autre demande dans le lot transmis par l’Unartci».
R. Coulibaly