Le procès intenté contre Péhé Zéan Eugène dit Eddy Péhé, directeur de publication de l’hebdomadaire “Le Reprère”, et son collaborateur Akoli Niamkey Nanankoua dit Gnamantêh pour “offense au chef de l’Etat”, a connu son dénouement, hier, au Palais de justice d’Abidjan Plateau.
Vidant son délibéré à 14h15, le juge Bakayo-ko, présidente de l’audience, a reconnu la qualité de journaliste à Gnamantêh. Puis, elle a visé la loi de 2004 portant dépénalisation des articles de presse pour condamner Gna-mantêh à payer 20 millions FCFA. d’amende pour le délit d’offense au chef de l’Etat. La même décision a été signifiée à Eddy Péhé, c’est-à-dire le paiement de la somme de 20 millions FCFA d’amende. En outre, le juge Bakayoko a ordonné la suspension de huit parutions de l’hebdomadaire “Le Repère” et la publication de la présente décision dans les colonnes du quotidien “Fraternité matin” aux frais du journal “Le Repère” sous peine d’une amende de 5 millions FCFA.
Le journaliste Gnamantêh, qui n’a donc pas été condamné à une peine de prison, recouvre de ce fait la liberté après 14 jours à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).
Après le prononcé du verdict, Denis Kah Zion, directeur général du groupe de presse “Le Réveil”, qui édite l’hebdomadaire “Le Repère”, a indiqué qu’il va faire appel de cette décision du juge Bakayoko. “On va faire appel et on va voir après. Car, le groupe de presse le Réveil ne peux pas payer cette somme. Je ne suis pas pour une victoire ou autre chose. Je suis heureux qu’on ait reconnu que mon collaborateur Gnamantêh est journaliste. Mais, il a passé 14 jours en prison pour rien. C’est de la méchanceté. Au-delà de ce procès, c’est moi qu’on vise pour m’éliminer. Je l’affirme et je l’assume à votre micro. Nous ne nous laisserons pas faire”, a déclaré Denis Kah Zion.
Le mardi 24 mars dernier, le procureur Diakité Mamadou avait requis 24 mois de prison ferme contre Gnamantêh, 5 millions F d’amende contre Eddy Péhé qui comparaissait en citation directe et la suspension de huit parutions du journal “Le Repère” pour “offense au chef de l’Etat” dans un récent article de presse intitulé “Ali Baba et les 40 voleurs” avec en médaillon la photo du président de la République.
Didier Kéï
Vidant son délibéré à 14h15, le juge Bakayo-ko, présidente de l’audience, a reconnu la qualité de journaliste à Gnamantêh. Puis, elle a visé la loi de 2004 portant dépénalisation des articles de presse pour condamner Gna-mantêh à payer 20 millions FCFA. d’amende pour le délit d’offense au chef de l’Etat. La même décision a été signifiée à Eddy Péhé, c’est-à-dire le paiement de la somme de 20 millions FCFA d’amende. En outre, le juge Bakayoko a ordonné la suspension de huit parutions de l’hebdomadaire “Le Repère” et la publication de la présente décision dans les colonnes du quotidien “Fraternité matin” aux frais du journal “Le Repère” sous peine d’une amende de 5 millions FCFA.
Le journaliste Gnamantêh, qui n’a donc pas été condamné à une peine de prison, recouvre de ce fait la liberté après 14 jours à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).
Après le prononcé du verdict, Denis Kah Zion, directeur général du groupe de presse “Le Réveil”, qui édite l’hebdomadaire “Le Repère”, a indiqué qu’il va faire appel de cette décision du juge Bakayoko. “On va faire appel et on va voir après. Car, le groupe de presse le Réveil ne peux pas payer cette somme. Je ne suis pas pour une victoire ou autre chose. Je suis heureux qu’on ait reconnu que mon collaborateur Gnamantêh est journaliste. Mais, il a passé 14 jours en prison pour rien. C’est de la méchanceté. Au-delà de ce procès, c’est moi qu’on vise pour m’éliminer. Je l’affirme et je l’assume à votre micro. Nous ne nous laisserons pas faire”, a déclaré Denis Kah Zion.
Le mardi 24 mars dernier, le procureur Diakité Mamadou avait requis 24 mois de prison ferme contre Gnamantêh, 5 millions F d’amende contre Eddy Péhé qui comparaissait en citation directe et la suspension de huit parutions du journal “Le Repère” pour “offense au chef de l’Etat” dans un récent article de presse intitulé “Ali Baba et les 40 voleurs” avec en médaillon la photo du président de la République.
Didier Kéï