Face aux préoccupations par certains agents et stagiaires en situation hybride, le directeur général se veut plutôt rassurant.
Après Brou Sawat, directeur général adjoint chargé des ressources qui a donné des explications lundi, Brou Amessan, directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), s’est également prononcé, hier, à son bureau, sur la situation qui prévaut depuis lundi au sein de la Maison bleue. Pour ce dernier, « il n’y a pas péril en la demeure. La situation est gérée », s’est-il voulu rassurant. Il a décidé de régulariser la situation des Cptse (Convention de prestation temporaire de service extérieur) ayant plus de deux ans d’ancienneté qui sont au nombre de 154. Ce, à la suite d’un dialogue social instauré avec les syndicats, qui veulent en contrepartie, que la direction paye les arriérés de salaires fixés à plus de huit cents millions. Les 92 Cptse restants ont subi hier un test dans un cabinet de la place. Les admis bénéficieront d’un contrat à durée déterminée (Cdd), qui, s’ils apportent satisfaction, a précisé Brou Amessan, sera transformé en contrat à durée indéterminée (Cdi).
Le directeur général a signifié que le recrutement se fera par vagues. Après le test des Cptse de moins de deux ans, ce sera au tour des stagiaires de passer le leur à l’Agefop.. Il s’agit de recruter à terme 300 agents pour pallier le vieillissement du personnel, et assurer ainsi la relève. Ces décisions visent à soustraire ces jeunes à la précarité et à offrir aux recrues de meilleures conditions de travail. A la question de savoir pourquoi il se retrouve avec un nombre impressionnant de Cptse, Brou Amessan a mentionné que ces jeunes issus pour la plupart des écoles de communication et de journalisme de la place, y viennent pour le stage et n’en partent plus. Il dit avoir hérité cette situation de ces prédécesseurs. Toutefois, ne disposant pas d’un budget de souveraineté, il essayait dans la mesure de ses moyens d’assister certains de ces jeunes gens. Pour ce qui est des stagiaires, ils peuvent continuer leur apprentissage en attendant la date du test. Ceux qui ne seront pas admis auront, à en croire le directeur général, la possibilité de se présenter l’année prochaine.
D’ailleurs, M. Brou Amessan a promis que si la situation s’améliorait, il pourrait recruter plus de personnes. Saisissant cette occasion, le patron de la Rti s’est prononcé sur l’affaire Bakary Doumouya qui date de 1993 et qui concernait 181 personnes. ‘’Aujourd’hui, l’affaire Bakary Doumouya a connu un dénouement. La direction générale a soldé le contentieux en décaissant la bagatelle de 148 419 022 F CFA au profit du personnel concerné.’’
Marie Chantal Obindé
Après Brou Sawat, directeur général adjoint chargé des ressources qui a donné des explications lundi, Brou Amessan, directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), s’est également prononcé, hier, à son bureau, sur la situation qui prévaut depuis lundi au sein de la Maison bleue. Pour ce dernier, « il n’y a pas péril en la demeure. La situation est gérée », s’est-il voulu rassurant. Il a décidé de régulariser la situation des Cptse (Convention de prestation temporaire de service extérieur) ayant plus de deux ans d’ancienneté qui sont au nombre de 154. Ce, à la suite d’un dialogue social instauré avec les syndicats, qui veulent en contrepartie, que la direction paye les arriérés de salaires fixés à plus de huit cents millions. Les 92 Cptse restants ont subi hier un test dans un cabinet de la place. Les admis bénéficieront d’un contrat à durée déterminée (Cdd), qui, s’ils apportent satisfaction, a précisé Brou Amessan, sera transformé en contrat à durée indéterminée (Cdi).
Le directeur général a signifié que le recrutement se fera par vagues. Après le test des Cptse de moins de deux ans, ce sera au tour des stagiaires de passer le leur à l’Agefop.. Il s’agit de recruter à terme 300 agents pour pallier le vieillissement du personnel, et assurer ainsi la relève. Ces décisions visent à soustraire ces jeunes à la précarité et à offrir aux recrues de meilleures conditions de travail. A la question de savoir pourquoi il se retrouve avec un nombre impressionnant de Cptse, Brou Amessan a mentionné que ces jeunes issus pour la plupart des écoles de communication et de journalisme de la place, y viennent pour le stage et n’en partent plus. Il dit avoir hérité cette situation de ces prédécesseurs. Toutefois, ne disposant pas d’un budget de souveraineté, il essayait dans la mesure de ses moyens d’assister certains de ces jeunes gens. Pour ce qui est des stagiaires, ils peuvent continuer leur apprentissage en attendant la date du test. Ceux qui ne seront pas admis auront, à en croire le directeur général, la possibilité de se présenter l’année prochaine.
D’ailleurs, M. Brou Amessan a promis que si la situation s’améliorait, il pourrait recruter plus de personnes. Saisissant cette occasion, le patron de la Rti s’est prononcé sur l’affaire Bakary Doumouya qui date de 1993 et qui concernait 181 personnes. ‘’Aujourd’hui, l’affaire Bakary Doumouya a connu un dénouement. La direction générale a soldé le contentieux en décaissant la bagatelle de 148 419 022 F CFA au profit du personnel concerné.’’
Marie Chantal Obindé
