La transformation et l’écoulement des ressources ligneuses ivoiriennes connaissent d’énormes difficultés, depuis le déclenchement de la crise financière mondiale.
La filière forêt-bois ivoirienne se porte mal. Elle subit de plein fouet les contre-coups de la crise financière mondiale. Lesquelles se traduisent par une baisse considérable des commandes à l’exportation des bois d’œuvre et d’ébénisterie, évaluée à plus de 50%. C’est pour trouver des solutions à ce malaise économique sectoriel, qu’un atelier s’est ouvert hier à Grand-Bassam, regroupant tous les acteurs de ladite filière. Le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Dr Aka Ahizi Daniel, principal initiateur de cette rencontre, a reconnu avec les différents participants qu’en réalité, «les germes des difficultés actuelles existaient de puis bien longtemps déjà ». L’actuelle crise n’a donc fait que « susciter leur éclatement au grand jour ». Causant la perte de plus de 6000 emplois et autant de cas de chômage technique dans le secteur, la fermeture d’une dizaine d’unités de transformation et la réduction des volumes d’activités et de production. Tout cela est d’autant plus évident que la filière forêt bois, qui fournit 40.000 emplois directs et indirects, avec environ 190 milliards de chiffres d’affaires depuis 1997, consacre 95% de ses produits à l’exportation. A raison de 80% en Europe, 10% aux Etats-Unis, 6% en Afrique et 4% en Asie et en Océanie. D’où cette conviction du ministre Ahizi que si la Côte d’Ivoire veut demeurer à un meilleur niveau de la production, en continuant à considérer ladite filière comme un secteur à même d’assurer les emplois et résorber le chômage, il lui appartient nécessairement d’adopter un programme de développement industriel, axé sur sa restructuration. L’atelier prend fin demain.
Moussa Touré
La filière forêt-bois ivoirienne se porte mal. Elle subit de plein fouet les contre-coups de la crise financière mondiale. Lesquelles se traduisent par une baisse considérable des commandes à l’exportation des bois d’œuvre et d’ébénisterie, évaluée à plus de 50%. C’est pour trouver des solutions à ce malaise économique sectoriel, qu’un atelier s’est ouvert hier à Grand-Bassam, regroupant tous les acteurs de ladite filière. Le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Dr Aka Ahizi Daniel, principal initiateur de cette rencontre, a reconnu avec les différents participants qu’en réalité, «les germes des difficultés actuelles existaient de puis bien longtemps déjà ». L’actuelle crise n’a donc fait que « susciter leur éclatement au grand jour ». Causant la perte de plus de 6000 emplois et autant de cas de chômage technique dans le secteur, la fermeture d’une dizaine d’unités de transformation et la réduction des volumes d’activités et de production. Tout cela est d’autant plus évident que la filière forêt bois, qui fournit 40.000 emplois directs et indirects, avec environ 190 milliards de chiffres d’affaires depuis 1997, consacre 95% de ses produits à l’exportation. A raison de 80% en Europe, 10% aux Etats-Unis, 6% en Afrique et 4% en Asie et en Océanie. D’où cette conviction du ministre Ahizi que si la Côte d’Ivoire veut demeurer à un meilleur niveau de la production, en continuant à considérer ladite filière comme un secteur à même d’assurer les emplois et résorber le chômage, il lui appartient nécessairement d’adopter un programme de développement industriel, axé sur sa restructuration. L’atelier prend fin demain.
Moussa Touré