Sept heures d’horloge (15 heures à 22 heures) ! C’est le temps mis par les 614 agents d’identification et chefs de centre de collecte de la Commission électorale indépendante (Cei) de Daloa pour séquestrer le secrétaire général de la Cei nationale, Yapi Jacques, le président régional de la Cei, Coulibaly Djibril, et d’autres agents de bureau.
Depuis deux semaines déjà, ces agents manifestaient bruyamment pour réclamer 30 à 45 jours de salaires impayés. Malgré l’appel du préfet de région, Dackoury Lohouret Dabet, à la patience et au dialogue intervenu le jeudi 19 mars dernier, les manifestants ont durci le ton dans leurs revendications. Et n’eût été la promptitude du préfet de police de Daloa, le colonel Yao Siagbé, et de ses éléments, la dernière manifestation en date du lundi 30 mars aurait tourné au drame. Le préfet de police a, pour ainsi dire, désamorcé une bombe aux conséquences imprévisibles. Il a, dès le lendemain mardi 31 mars, reçu à son bureau, les deux parties. Mais les agents d’identification ont, au cours des échanges, campé sur leur position, invoquant tous des problèmes matériels et de santé. Ils ont aussi et surtout exigé une date ferme et précise à laquelle ils devront être désintéressés.
Après avoir reconnu la légitimité des revendications des manifestants, le secrétaire général de la Cei nationale a pris l’engagement de les porter à l’examen de Robert Mambé, président de la Cei nationale. «Je vous assure que vous serez intégralement payés. Mais en même temps, vous devez rester calmes car rien ne s’obtient par la violence», a-t-il conseillé.
Pour leur part, les agents d’identification de Daloa espèrent bien que cette profession de foi se traduira rapidement dans les faits. Ils ont depuis lors suspendu leur manifestation.
Emmanuel Kouadio
correspondant régional
Depuis deux semaines déjà, ces agents manifestaient bruyamment pour réclamer 30 à 45 jours de salaires impayés. Malgré l’appel du préfet de région, Dackoury Lohouret Dabet, à la patience et au dialogue intervenu le jeudi 19 mars dernier, les manifestants ont durci le ton dans leurs revendications. Et n’eût été la promptitude du préfet de police de Daloa, le colonel Yao Siagbé, et de ses éléments, la dernière manifestation en date du lundi 30 mars aurait tourné au drame. Le préfet de police a, pour ainsi dire, désamorcé une bombe aux conséquences imprévisibles. Il a, dès le lendemain mardi 31 mars, reçu à son bureau, les deux parties. Mais les agents d’identification ont, au cours des échanges, campé sur leur position, invoquant tous des problèmes matériels et de santé. Ils ont aussi et surtout exigé une date ferme et précise à laquelle ils devront être désintéressés.
Après avoir reconnu la légitimité des revendications des manifestants, le secrétaire général de la Cei nationale a pris l’engagement de les porter à l’examen de Robert Mambé, président de la Cei nationale. «Je vous assure que vous serez intégralement payés. Mais en même temps, vous devez rester calmes car rien ne s’obtient par la violence», a-t-il conseillé.
Pour leur part, les agents d’identification de Daloa espèrent bien que cette profession de foi se traduira rapidement dans les faits. Ils ont depuis lors suspendu leur manifestation.
Emmanuel Kouadio
correspondant régional