Le président de la Commission électorale indépendante rencontre la classe politique ivoirienne demain vendredi 3 avril 2009 au siège de son institution. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de ses consultations avec les acteurs de la crise ivoirienne.
Les représentants des formations politiques de Côte d’Ivoire seront les hôtes de la Commission électorale indépendante. Il s’agira pour Mambé Beugré de faire le point de l’évolution du processus d’identification et d’enrôlement électoral. Et si l’on s’en tient aux déclarations des services de la CEI sur le chronogramme des élections, cette rencontre est des plus attendues. Selon ces services, la CEI aurait déposé depuis le 27 février 2009, un chronogramme à la primature avec quatre conditions à la clé pour la tenue des élections de sortie de crise. Selon la CEI, l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire pourrait se tenir en septembre 2009, à condition que l’opération de reconstitution des registres de l’état civil détruits ou disparus soit achevée, que la moitié des 16,7 milliards de FCFA que l’Etat reste devoir à la CEI soit versée, que le Centre de commandement intégré (CCI) soit opérationnel pour la sécurisation du processus électoral et enfin, que les tribunaux soient fonctionnels sur l’ensemble du territoire pour régler les contentieux après la publication de la liste électorale provisoire. « Le budget des élections est de 36,7 milliards de FCFA. Les bailleurs de fonds ont déjà décaissé 20 milliards de FCFA et l’Etat a honoré ses engagements à hauteur de 8,35 milliards de FCFA sur les 16,7 milliards de FCFA attendus. C’est pourquoi, nous proposons le mois de septembre 2009, si toutes nos conditions sont satisfaites », a expliqué un membre de la Commission. Ainsi, les partis politiques seront donc face à leurs responsabilités au cours de la rencontre d’échanges et d’informations avec le président Beugré Mambé, car le processus d’identification et d’enrôlement connaît quelques difficultés dans son déroulement, surtout à l’étranger, où la date de l’identification des Ivoiriens de la Diaspora n’est pas encore connue.
Olivier Dion
Les représentants des formations politiques de Côte d’Ivoire seront les hôtes de la Commission électorale indépendante. Il s’agira pour Mambé Beugré de faire le point de l’évolution du processus d’identification et d’enrôlement électoral. Et si l’on s’en tient aux déclarations des services de la CEI sur le chronogramme des élections, cette rencontre est des plus attendues. Selon ces services, la CEI aurait déposé depuis le 27 février 2009, un chronogramme à la primature avec quatre conditions à la clé pour la tenue des élections de sortie de crise. Selon la CEI, l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire pourrait se tenir en septembre 2009, à condition que l’opération de reconstitution des registres de l’état civil détruits ou disparus soit achevée, que la moitié des 16,7 milliards de FCFA que l’Etat reste devoir à la CEI soit versée, que le Centre de commandement intégré (CCI) soit opérationnel pour la sécurisation du processus électoral et enfin, que les tribunaux soient fonctionnels sur l’ensemble du territoire pour régler les contentieux après la publication de la liste électorale provisoire. « Le budget des élections est de 36,7 milliards de FCFA. Les bailleurs de fonds ont déjà décaissé 20 milliards de FCFA et l’Etat a honoré ses engagements à hauteur de 8,35 milliards de FCFA sur les 16,7 milliards de FCFA attendus. C’est pourquoi, nous proposons le mois de septembre 2009, si toutes nos conditions sont satisfaites », a expliqué un membre de la Commission. Ainsi, les partis politiques seront donc face à leurs responsabilités au cours de la rencontre d’échanges et d’informations avec le président Beugré Mambé, car le processus d’identification et d’enrôlement connaît quelques difficultés dans son déroulement, surtout à l’étranger, où la date de l’identification des Ivoiriens de la Diaspora n’est pas encore connue.
Olivier Dion