L’opération d’identification et d’enrôlement s’est achevée, mardi, sur toute l’étendue du territoire national. Le décompte final donne 6,6 millions Ivoiriens identifiés sur 8 millions attendus dans les centres de collecte. Et, ce sont au total 10.720 sites sur 11.000 qui ont été pris d’assaut par les requérants sur toute l’étendue du territoire national. Seuls, 280 centres dans certaines localités du pays n’ont, à ce jour, pas reçu la visite des agents recenseurs.
«Tout va être arrêté maintenant pour faire un bilan exhaustif de l’opération d’identification et d’enrôlement aux fins de maîtriser les facteurs bloquants et les couacs qui ont fait toussoter le processus au point de le gripper par moments», soutient une source au fait du dossier. Selon elle, toutes les structures en charge de ces deux opérations (Cei, Ins, Sagem, Cnsi, Oni…) vont se réunir autour d’une table pour tirer les conclusions en vue d’une ultime relance du processus sur le territoire ivoirien.
«L’ultime reprise concerne l’ensemble du territoire. Elle va prendre en compte tous ceux qui n’ont pu se rendre dans un centre d’identification et d’enrôlement pour une raison ou pour une autre, tous ceux qui sont dans le cas de la reconstitution des registres d’état-civil et les requérants des 280 centres de collectes qui n’ont pas encore ouvert», dit-il.
Pour mettre au niveau d’information l’opinion nationale et internationale, un communiqué conjoint de la primature et de la Commission électoral indépendante (Cei) était, hier, en préparation au moment où nous mettions sous presse pour définir les modalités et les contours de cette ultime reprise.
L’opération d’identification et d’enrôlement à l’étranger, quant à elle, est dans l’expectative. L’amorce du décollage est difficile, très difficile. Et ce, malgré les assurances données par la Cei. A ce jour, aucun Ivoirien n’a été enrôlé à l’étranger.
Les opérateurs techniques qui devraient, en principe, se rendre de concert dans les 19 pays retenus pour l’opération y sont allés en rangs dispersés.
Les structures, telles la Cnsi, l’Ins, l’Oni sont allées chacune à son rythme faussant ainsi le chronogramme établi pour boucler l’opération à l’étranger.
L’opération cale à l’étranger
La Sagem, l’opérateur en charge de l’établissement des cartes nationale d’identité et des cartes d’électeur n’a jamais commis de mission à l’étranger. Bien que ses valises aient été convoyées, selon la Cei, dans les 19 pays retenus.
Raison évoquée? L’opérateur entend rentrer dans tous ses fonds, estimés à environ 18 milliards de Fcfa, avant l’entame de l’identification et de l’enrôlement des Ivoiriens de l’étranger. Elle a maille à partir avec les agents qui ont conduit l’opération en Côte d’Ivoire et qui ne sont pas encore désintéressés.
En définitive, seule, la Cei a réussi à pourvoir, dans le délai, tous ses postes de ses agents à l’étranger.
Lasses d’attendre la Sagem, les autres délégations des structures techniques qui avaient pris pied à l’étranger par vagues successives commencent à retourner au bercail. Etant entendu que l’opération ne peut se faire en l’absence de l’une des structures techniques.
Les experts en chiffres soutiennent que si l’opération avait été effective à l’étranger la barre de 8 millions d’identifiés escomptés serait atteinte et l’on serait passé à la phase de l’affichage des listes et des réclamations. Que non!
K. Marras. D
«Tout va être arrêté maintenant pour faire un bilan exhaustif de l’opération d’identification et d’enrôlement aux fins de maîtriser les facteurs bloquants et les couacs qui ont fait toussoter le processus au point de le gripper par moments», soutient une source au fait du dossier. Selon elle, toutes les structures en charge de ces deux opérations (Cei, Ins, Sagem, Cnsi, Oni…) vont se réunir autour d’une table pour tirer les conclusions en vue d’une ultime relance du processus sur le territoire ivoirien.
«L’ultime reprise concerne l’ensemble du territoire. Elle va prendre en compte tous ceux qui n’ont pu se rendre dans un centre d’identification et d’enrôlement pour une raison ou pour une autre, tous ceux qui sont dans le cas de la reconstitution des registres d’état-civil et les requérants des 280 centres de collectes qui n’ont pas encore ouvert», dit-il.
Pour mettre au niveau d’information l’opinion nationale et internationale, un communiqué conjoint de la primature et de la Commission électoral indépendante (Cei) était, hier, en préparation au moment où nous mettions sous presse pour définir les modalités et les contours de cette ultime reprise.
L’opération d’identification et d’enrôlement à l’étranger, quant à elle, est dans l’expectative. L’amorce du décollage est difficile, très difficile. Et ce, malgré les assurances données par la Cei. A ce jour, aucun Ivoirien n’a été enrôlé à l’étranger.
Les opérateurs techniques qui devraient, en principe, se rendre de concert dans les 19 pays retenus pour l’opération y sont allés en rangs dispersés.
Les structures, telles la Cnsi, l’Ins, l’Oni sont allées chacune à son rythme faussant ainsi le chronogramme établi pour boucler l’opération à l’étranger.
L’opération cale à l’étranger
La Sagem, l’opérateur en charge de l’établissement des cartes nationale d’identité et des cartes d’électeur n’a jamais commis de mission à l’étranger. Bien que ses valises aient été convoyées, selon la Cei, dans les 19 pays retenus.
Raison évoquée? L’opérateur entend rentrer dans tous ses fonds, estimés à environ 18 milliards de Fcfa, avant l’entame de l’identification et de l’enrôlement des Ivoiriens de l’étranger. Elle a maille à partir avec les agents qui ont conduit l’opération en Côte d’Ivoire et qui ne sont pas encore désintéressés.
En définitive, seule, la Cei a réussi à pourvoir, dans le délai, tous ses postes de ses agents à l’étranger.
Lasses d’attendre la Sagem, les autres délégations des structures techniques qui avaient pris pied à l’étranger par vagues successives commencent à retourner au bercail. Etant entendu que l’opération ne peut se faire en l’absence de l’une des structures techniques.
Les experts en chiffres soutiennent que si l’opération avait été effective à l’étranger la barre de 8 millions d’identifiés escomptés serait atteinte et l’on serait passé à la phase de l’affichage des listes et des réclamations. Que non!
K. Marras. D
