Village phare de la sous-préfecture de Niellé, dans le département de Ferkessédougou, grâce à son premier lauréat de la culture de coton de la fameuse coupe nationale du progrès, dans les années 1970, Toumoukoro, situé à 7 kilomètres de la frontière malienne est resté sans grand développement. A cause, de certaines mains obscures. Qui ne voulaient pas son développement. Plus de quarante ans après, cette douloureuse et injuste situation vient d`être réparée. Grâce au Président de la République, Laurent Gbagbo. Ayant compris que le développement des localités réside dans sa politique de décentralisation a érigé, lors de sa memoriale visite d`Etat dans ce département le 28 novembre 2007, ce village peuplé de 10000 âmes en sous-préfecture et en commune. Depuis lors, les populations de ces hameaux et ses environs ne jurent que par le chef de l`Etat. Qui, la semaine dernière, a affecté le tout premier de la localité en la personne de M. Dongo Kouakou, pour donner un coup d`accélérateur au développement de cette ville frontalière du Mali. Ce cadeau du chef de l`Etat a eu pour effets immédiats, la construction rapide des locaux et résidence du Sous préfet. C’est également le cas de la réhabilitation des infrastructures telles que le centre de santé, la réouverture des rues de la commune, le reprofilage de ses axes principaux, tels le tronçon Toumoukoro-Koroani et Toumoukoro-M`Bingué, sans toutefois oublier la poursuite de l`extension de l`éclairage, la construction du château d`eau, le démarrage effectif des travaux de la construction du barrage d`eau. Ces chantiers réalisés grâce au précieux concours des fils et filles de la sous-préfecture vivant en Europe et aux Usa et l`apport de leurs parents du village. Outre les services de la police et de la gendarmerie nationale, les fils de Toumoukoro vivant en Europe entendent s`attaquer dans les mois à venir, aux travaux de réhabilitation du centre de santé de la commune, construit depuis 20 ans, qui n`a pas échappé aux effets néfastes de la crise de 2002, et qui a correctement fonctionné grâce à son infirmier, abandonné par sa collègue sagefemme qui a quitté précipitamment la zone aux premières heures de la rébellion. Ils entendent à en croire M.Karim Ouattara Largaton, un des ressortissants de la sous-préfecture de la diaspora apporté des aides nécessaires pour équiper ce centre de santé qui ne dispose que de deux lits sur un total de dix. Qui reçoit, en moyenne, 35 accouchements dans le mois et 150 consultations.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
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