La Côte d’Ivoire est désormais un pays crédible. Et les institutions de Bretton woods (Fmi et banque mondiale) ont décidé de lui apporter des appuis budgétaires et de l’inscrire au titre des Pays pauvres très endettés. Ce sont des enveloppes de 205 milliards de Fcfa (Fmi) et 75 milliards de Fcfa (Banque mondiale) que viennent d’approuver ces deux institutions au profit de la Côte d’Ivoire suite à leurs conseils d’administration respectifs tenus récemment à Washington. C’est justement dans ce cadre qu’a eu lieu hier, à l’agence de la Banque mondiale, à Abidjan, une visioconférence animée depuis Washington par MM. Madani Tall (Directeur des opérations de la Banque mondiale) et Arend Kouwenaar (Chef de mission du Fmi pour la Côte d’Ivoire) et le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby (à Abidjan). M. Madani Tall, a félicité la Côte d’Ivoire pour le point de décision qu’elle vient d’obtenir. “Pendant 75mn, le conseil d’administration a planché sur le cas de la Côte d’Ivoire. Et nous avons salué les efforts de la Côte d’Ivoire qui obtient ce programme dans un contexte difficile de sortie de crise, de normalisation et d’engagements internes”, a dit M. Tall. Ajoutant que les administrateurs ont cependant manifesté un intérêt pour la poursuite des efforts au niveau de la gestion des finances publiques, de la lutte contre la corruption, la transparence dans la filière café-cacao, les hydrocarbures. Mais, il a révélé que les administrateurs seront très attentifs, très regardants. M. Tall a souhaité que la Côte d’Ivoire aille aux élections et a salué le travail du ministre Diby. «Sans votre leadership, nous n’en serions pas là où nous sommes. Le travail ne fait que commencer. Le point d’achèvement est le salut final », a-t-il dit. Abondant dans le même sens, M. Arend Kouwenaar, après avoir apprécié le travail abattu par le ministre et ses collaborateurs, a souligné que cette étape n’est que le début et que beaucoup reste à faire. Il a prôné la poursuite de la transparence des finances publiques, la réorientation du budget, l’utilisation des ressources de l’Etat, la construction d’infrastructures socio-économiques. « Nous allons suivre au jour le jour, ce qui est fait », a dit M. Kouwenaar.
Au nom du gouvernement, M. Diby a remercié le Fmi et la Banque mondiale pour la haute appréciation du dossier de la Côte d’Ivoire. « C’est la reconnaissance des efforts du gouvernement ivoirien. Il y aura des réformes. Et sachez que nous sommes capables de gérer ce programme et d’aboutir le plus rapidement possible au point d’achèvement. La Côte d’Ivoire était à sa troisième tentative d’échec et si cela n’avait pas marché, ça allait être dramatique. Vous venez de donner de l’espoir aux ivoiriens. », a dit le ministre Diby. Il a précisé en outre que les effets se feront sentir puisque l’accent sera mis sur la santé, l’éducation, les infrastructures socio-économiques, le paiement de la dette intérieure. A l’en croire, la Côte d’Ivoire fera tout pour que le point d’achèvement soit obtenu en moins de deux ans. Ces institutions n’ont pas manqué d’indiquer qu’elles peuvent augmenter le montant des enveloppes si le besoin se fait sentir. « Il peut avoir une prime à la performance si les réformes sont bien menées », a dit M. Tall. Avant d’ajouter que le suivi technique se fera sur le terrain et qu’il ne faut pas hésiter à sanctionner les agents véreux. Surtout qu’il est possible d’obtenir le point d’achèvement en 18 mois et même moins.
Jean Eric ADINGRA
Au nom du gouvernement, M. Diby a remercié le Fmi et la Banque mondiale pour la haute appréciation du dossier de la Côte d’Ivoire. « C’est la reconnaissance des efforts du gouvernement ivoirien. Il y aura des réformes. Et sachez que nous sommes capables de gérer ce programme et d’aboutir le plus rapidement possible au point d’achèvement. La Côte d’Ivoire était à sa troisième tentative d’échec et si cela n’avait pas marché, ça allait être dramatique. Vous venez de donner de l’espoir aux ivoiriens. », a dit le ministre Diby. Il a précisé en outre que les effets se feront sentir puisque l’accent sera mis sur la santé, l’éducation, les infrastructures socio-économiques, le paiement de la dette intérieure. A l’en croire, la Côte d’Ivoire fera tout pour que le point d’achèvement soit obtenu en moins de deux ans. Ces institutions n’ont pas manqué d’indiquer qu’elles peuvent augmenter le montant des enveloppes si le besoin se fait sentir. « Il peut avoir une prime à la performance si les réformes sont bien menées », a dit M. Tall. Avant d’ajouter que le suivi technique se fera sur le terrain et qu’il ne faut pas hésiter à sanctionner les agents véreux. Surtout qu’il est possible d’obtenir le point d’achèvement en 18 mois et même moins.
Jean Eric ADINGRA
