Interrogé hier sur le plateau de la 1ère chaine de télévision nationale, le président de la Cei a fait le point de l’opération d’enrôlement. Voici quelques extraits de ses propos.
«Le chronogramme est conçu. Nous sommes en train de lutter avec le concours du Premier ministre, pour que les conditions que nous avons identifiées comme étant celles qui pourraient permettre à la Côte d’Ivoire d’aller aux élections dans les meilleures conditions, soient mises en œuvre, consolidées et respectées. Et que les nouvelles dates que nous allons donner soient reconnues comme étant solidement ancrées dans un environnement sécurisé (…) Nous sortons de crise et ce que les Ivoiriens attendent c’est d’avoir leurs pièces d’identité et leur cartes d’électeur. Dans le mécanisme l’opération devrait s’arrêter le 28 février. Mais, au regard de l’engouement que cela a suscité dans les populations nous nous sommes imposé comme devoir de permettre à tous les Ivoiriens, de se faire enrôler. C’était très important, car, les Ivoiriens attendaient cela. Ce n’est pas pour nous un plaisir de donner toujours des délais supplémentaires. C’était vraiment pour répondre aux attentes des Ivoiriens (…) Le processus demande que chaque Ivoirien se présente avec un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif. Il s’est passé que pour certains, ces documents ont été détruits ou on disparu. A telle enseigne que tous les Ivoiriens n’ont pas encore pu se faire enrôler. Si nous ne faisons rien ces Ivoiriens auraient pu rester en marge définitivement du processus. Et les gens auraient eu des raisons pour dire que beaucoup d’Ivoiriens ont été exclus. Cela nous imposait dans le cadre de la transparence de tout mettre en œuvre pour que chaque Ivoirien puisse se présenter. C’est pourquoi nous avons donné la chance à l’opération de reconstitution des registres de prendre tout le monde afin que tout le monde participe. C’était un devoir. Ce n’est pas un jeu pour nous de changer de date de fin de l’enrôlement toujours. Aujourd’hui nous sommes à plus de 6 millions d’enrôlés. Il reste encore 2 millions parmi lesquels certains attendent la reconstitution de leurs registres tandis que d’autres ne pourront jamais le faire. Mais, le processus ne s’arrêtera pas totalement à la fin de l’opération. Il y aura d’autres mécanismes qui seront mis en œuvre pour leur permettre d’avoir leurs documents. Nous avons déjà une idée du chronogramme parce que la Côte d’Ivoire en a besoin. Nous donnons un nouveau délai pour que cette élection soit inclusive. Que les Ivoiriens se mobilisent pour y participer».
Propos recueillis par Djama Stanislas
«Le chronogramme est conçu. Nous sommes en train de lutter avec le concours du Premier ministre, pour que les conditions que nous avons identifiées comme étant celles qui pourraient permettre à la Côte d’Ivoire d’aller aux élections dans les meilleures conditions, soient mises en œuvre, consolidées et respectées. Et que les nouvelles dates que nous allons donner soient reconnues comme étant solidement ancrées dans un environnement sécurisé (…) Nous sortons de crise et ce que les Ivoiriens attendent c’est d’avoir leurs pièces d’identité et leur cartes d’électeur. Dans le mécanisme l’opération devrait s’arrêter le 28 février. Mais, au regard de l’engouement que cela a suscité dans les populations nous nous sommes imposé comme devoir de permettre à tous les Ivoiriens, de se faire enrôler. C’était très important, car, les Ivoiriens attendaient cela. Ce n’est pas pour nous un plaisir de donner toujours des délais supplémentaires. C’était vraiment pour répondre aux attentes des Ivoiriens (…) Le processus demande que chaque Ivoirien se présente avec un extrait d’acte de naissance ou un jugement supplétif. Il s’est passé que pour certains, ces documents ont été détruits ou on disparu. A telle enseigne que tous les Ivoiriens n’ont pas encore pu se faire enrôler. Si nous ne faisons rien ces Ivoiriens auraient pu rester en marge définitivement du processus. Et les gens auraient eu des raisons pour dire que beaucoup d’Ivoiriens ont été exclus. Cela nous imposait dans le cadre de la transparence de tout mettre en œuvre pour que chaque Ivoirien puisse se présenter. C’est pourquoi nous avons donné la chance à l’opération de reconstitution des registres de prendre tout le monde afin que tout le monde participe. C’était un devoir. Ce n’est pas un jeu pour nous de changer de date de fin de l’enrôlement toujours. Aujourd’hui nous sommes à plus de 6 millions d’enrôlés. Il reste encore 2 millions parmi lesquels certains attendent la reconstitution de leurs registres tandis que d’autres ne pourront jamais le faire. Mais, le processus ne s’arrêtera pas totalement à la fin de l’opération. Il y aura d’autres mécanismes qui seront mis en œuvre pour leur permettre d’avoir leurs documents. Nous avons déjà une idée du chronogramme parce que la Côte d’Ivoire en a besoin. Nous donnons un nouveau délai pour que cette élection soit inclusive. Que les Ivoiriens se mobilisent pour y participer».
Propos recueillis par Djama Stanislas