Les commissionnaires agréés en douane veulent avoir l’exclusivité du dédouanement des véhicules «France au revoir». Ils fustigent l’immixtion de Côte d’Ivoire Logistique dans cette activité.
Les transitaires Ivoiriens ne sont pas contents de Côte d’Ivoire Logistique. Le contentieux porte sur le dédouanement des véhicules d’occasion importés. Les transitaires s’insurgent contre Côte d’Ivoire logistique accusée d’exercer frauduleusement l’activité de commissionnaire en douane agréé dévolue à eux et à eux seuls. Ils sont d’autant furieux que Côte d’ivoire Logistique s’arroge le monopole de la levée des déclarations sommaires de transfert concernant notamment “France aurevoir”. «C’est une violation flagrante du code des douanes et surtout du libéralisme économique prôné par les lois de notre pays», a déclaré jeudi à Abidjan, le secrétaire général du Syndicat national des transitaires (Synatrans-ci), exigeant des autorités compétentes non seulement le retrait pur et simple de l’agrément provisoire octroyé à Côte d’Ivoire Logistique mais également l’annulation du monopole sur l’espace portuaire du guichet unique. Si les transitaires contestent à Côte d’Ivoire Logistique les prérogatives de commissionnaire en douane qui lui ont pourtant été accordées par les pouvoirs publics, explique Désiré Koudougnon, c’est parce que le cahier des charges ne lui en confère pas les compétences. «Nous nous opposons parce que Côte d’Ivoire Logistique n’a pas les aptitudes de commissionnaire en douane. Pis, elle fait preuve d’une incompétence notoire provoquant des lenteurs dans le dédouanement et l’immatriculation des véhicules. Un à deux mois au lieu de 72 heures», s’est-il plaint. Ces lenteurs occasionnent chez les usagers, des charges financières énormes liées aux frais inutiles de stationnement et surtout à la corruption. «De ce fait, il est difficile aujourd’hui à un opérateur économique, à un importateur de véhicules d’avoir une lisibilité sur les procédures de dédouanement», a renchérit le président du Synatrans-ci, Noël Koffi Konan. En tout état de cause, conclut-il, l’Etat doit recadrer les attributions des deux parties, les commissionnaires en douane agréés se chargeant des lever les déclarations et Côte d’Ivoire Logistique se contentant de la convention de concession signée le 26 octobre 1998 avec l’Etat. C’est-à-dire concevoir, financer, construire, exploiter, coordonner et harmoniser toutes les activités de services publics ou privés, administratifs ou techniques, relatifs au bon fonctionnement du guichet unique automobile. Les responsables de Côte d’Ivoire Logistique jugent ces récriminations illégitimes, promettant de monter au créneau les jours à venir.
Lanciné Bakayoko
Les transitaires Ivoiriens ne sont pas contents de Côte d’Ivoire Logistique. Le contentieux porte sur le dédouanement des véhicules d’occasion importés. Les transitaires s’insurgent contre Côte d’Ivoire logistique accusée d’exercer frauduleusement l’activité de commissionnaire en douane agréé dévolue à eux et à eux seuls. Ils sont d’autant furieux que Côte d’ivoire Logistique s’arroge le monopole de la levée des déclarations sommaires de transfert concernant notamment “France aurevoir”. «C’est une violation flagrante du code des douanes et surtout du libéralisme économique prôné par les lois de notre pays», a déclaré jeudi à Abidjan, le secrétaire général du Syndicat national des transitaires (Synatrans-ci), exigeant des autorités compétentes non seulement le retrait pur et simple de l’agrément provisoire octroyé à Côte d’Ivoire Logistique mais également l’annulation du monopole sur l’espace portuaire du guichet unique. Si les transitaires contestent à Côte d’Ivoire Logistique les prérogatives de commissionnaire en douane qui lui ont pourtant été accordées par les pouvoirs publics, explique Désiré Koudougnon, c’est parce que le cahier des charges ne lui en confère pas les compétences. «Nous nous opposons parce que Côte d’Ivoire Logistique n’a pas les aptitudes de commissionnaire en douane. Pis, elle fait preuve d’une incompétence notoire provoquant des lenteurs dans le dédouanement et l’immatriculation des véhicules. Un à deux mois au lieu de 72 heures», s’est-il plaint. Ces lenteurs occasionnent chez les usagers, des charges financières énormes liées aux frais inutiles de stationnement et surtout à la corruption. «De ce fait, il est difficile aujourd’hui à un opérateur économique, à un importateur de véhicules d’avoir une lisibilité sur les procédures de dédouanement», a renchérit le président du Synatrans-ci, Noël Koffi Konan. En tout état de cause, conclut-il, l’Etat doit recadrer les attributions des deux parties, les commissionnaires en douane agréés se chargeant des lever les déclarations et Côte d’Ivoire Logistique se contentant de la convention de concession signée le 26 octobre 1998 avec l’Etat. C’est-à-dire concevoir, financer, construire, exploiter, coordonner et harmoniser toutes les activités de services publics ou privés, administratifs ou techniques, relatifs au bon fonctionnement du guichet unique automobile. Les responsables de Côte d’Ivoire Logistique jugent ces récriminations illégitimes, promettant de monter au créneau les jours à venir.
Lanciné Bakayoko